Si la légitimité d'un vote parlementaire est proportionnel à la volonté du respect de la démocratie qui l'habite, alors le gouvernement actuel est mis en cause par la manière dont le budget a été adopté par des manoeuvres abusives, semble-t-il, jeudi le 23 juin. À 20h30, les libéraux se cachaient dans l'antichambre du gouvernement aux Communes. Le projet de loi C-38 sur lequel le gouvernement canadien a refusé une consultation référendaire nationale ( sachant pertinemment ne pas y obtenir de mandat de la population pour l'entériner dans sa forme actuelle ) ne sera-t-il alors "légitime" que dans la proportion de la réalité du mandat qu'ont les membres du parlement de continuer de siéger, et cette légitimité repose évidemment sur ce vote du budget du 23-24 juin qui est une manoeuvre qui apparaît plutôt machiavélienne que démocratique.
Les conservateurs de Stephen Harper ont bien raison de clamer qu'il y a eu abus. Et les Libéraux, le NPD et le Bloc qui se félicitent d'avoir fait une manoeuvre habile ont-ils oublié dans ce qu'ils semblent prendre comme un jeu, que la démocratie dans son ensemble est un mandat de représentativité ? Ils ont utilisé des tactiques qui dans la sphère commerciale, ne seraient-elles pas probablement une concurrence déloyale criminelle ? Car si Microsoft agissait de la sorte avec des concurrents ces mêmes politiciens regarderaient-ils de l'autre côté, ou appliqueraient-ils diligemment les lois antitrust ?
La remarque de M. Stephen Harper de février dernier continue à se confirmer, lors d'une entrevue avec la journaliste Marie-Paul Rouleau il affirmait au sujet de Paul Martin : " il tente de forcer sa volonté pas seulement sur le caucus libéral, mais sur la population canadienne".
Par ailleurs on se rappellera qu'il y a une semaine on écrivait ...s'ils voulaient éviter de prolonger la session, les libéraux auraient le pouvoir d'imposer le bâillon et de mettre le projet aux voix dès la semaine prochaine. Les officiels du gouvernement excluent cette avenue sous prétexte de ne pas vouloir couper court au débat. Nous verrons bien cette semaine si le gouvernement recherche authentiquement le bien commun de la société canadienne en s'ouvrant véritablement à d'autres solutions recommandées par le débat social ou se renfermera dans cette loi mauvaise aux dires des meilleurs conseillers juridiques canadiens et contraire aux désirs de la population selon l'opinion de la grande majorité des canadiens et canadiennes selon les sondages de Compas.
Écrivez à vos députés... et téléphonez à vos députés.. laissez-leur connaître le mandat que vous leur confiez sur C-38 avant qu'ils ne votent encore selon la ligne de leur parti en 3e lecture. 6:46:30 PM
En entrevue à la radio, lundi, M. Martin a expliqué que tout en étant un fervent catholique, il est également un législateur, et il est convaincu qu'il doit adopter la perspective la plus large possible. Cela l'amène à croire "que la Charte des droits (...) est un pilier fondamental de notre démocratie", ajoutait-il. Il a réitéré son intention de faire adopter rapidement le projet de loi C-38.
M. Martin est certainement de bonne foi. La charte des droits est une loi juste et fondamentale. Cependant comme beaucoup de personnes aujourd'hui M. Martin croit qu'il peut se dire fervent catholique, éclairé défenseur de la justice, et au nom de l'égalité des droits de chaque personne proposer une loi qui "d'une pierre deux coups" : protège un mal moral condamné par l'Église et dénature légalement l'institution du mariage. Le consensus historique planétaire estime que l'homosexualité est socialement à tout le moins malvenue, sinon une dépravation grave et que le mariage (entre un homme et une femme) est l'institution fondatrice de la société humaine. Il faut le faire, M. Martin dans le projet de loi C-38 propose une nouvelle définition légale du mariage, amalgame du péché et de la vertu, proposé par un fervent catholique, au nom de la justice.
Or l’une des grandes joies d’être catholique est le don du magistère du pape qui est un guide sûr, spécialement dans des domaines complexes où des personnes intelligentes de bonne volonté sont en désaccord. Un catholique fervent accepte cette décision du magistère et essaie de comprendre le raisonnement sur lequel elle se base pour mieux former sa conscience et l’expliquer aux autres. Un catholique fervent assume donc le magistère. Or le Magistère catholique enseigne que la pratique de l'homosexualité est éthiquement inacceptable. On ne peut pas se dire catholique ou chrétien ou juïf ou de quelque religion et accepter le projet de loi C-38. D'ailleurs la population canadienne rejetterait clairement C-38 dans sa formulation actuelle si elle était consultée par voie référendaire et les intéressés au projet de loi le savent très très bien et c'est pourquoi ils évitent soigneusement un débat public.
D'autre part l'invocation de la charte des droits pour en arriver à dénaturer le mariage démontre que le système juridique est en train de perdre contact avec son mandat de protéger la société. Les droits individuels doivent être protégés mais ce qui est très difficile est de le faire de manière équilibrée; aucune loi autre que celle de l'amour mutuel ne peut créer la justice sociale.
Les homosexuels diront que de condamner l'homosexualité est injuste et un manque d'amour, mais que voulez-vous, l'Église ne fait que redire ce qui lui a été révélé par Dieu pour libérer l'humanité. D'ailleurs si l'Église condamne l'homosexualité elle condamne aussi l'avortement, l'euthanasie, la contraception, sans compter le néo-libéralisme, en général le relativisme des valeurs, etc. Devant tout cela les bras nous tombent, et on est porté à se décourager... mais la foi nous ouvre le coeur aux paroles de Jésus :"Confiance, j'ai vaincu le monde" et "Viens et suis-moi". Ce n'est pas facile pour un politicien, ni pour personne; mais cette parole de Jésus nous explique tout : "Sans moi vous ne pouvez rien faire".
Pour les homosexuels en cheminement voir le site Courage
L'amour n'est pas une fin en lui-même
...l’incongruité de la prétention d’attribuer une réalité " conjugale " à l’union entre personnes du même sexe. En tout premier lieu, s’y oppose l’impossibilité objective de faire fructifier cette association par la transmission de la vie, selon le projet inscrit par Dieu dans la structure même de l’être humain. En outre, un autre obstacle se trouve dans l’absence des conditions nécessaires à cette complémentarité interpersonnelle que le Créateur a voulue, tant sur le plan physique et biologique qu’au plan éminemment psychologique, entre l’homme et la femme. Ce n’est qu’entre deux personnes sexuellement differentes que peut se réaliser le perfectionnement de l’individu, dans une synthèse d’unité et de complément mutuel psycho-physique. Dans cette perspective, l’amour n’est pas une fin en lui-meme et ne se réduit pas à la rencontre corporelle entre deux êtres, mais il est une relation interpersonnelle profonde qui parvient à son couronnement dans le don réciproque plénier et la coopération avec Dieu Créateur, source ultime de toute nouvelle existence humaine. Comme on le sait, ces déviances par rapport à la loi naturelle, inscrite par Dieu dans la nature de la personne, voudraient trouver leur justification dans la liberté, qui est une prérogative de l’être humain. En réalité il s’agit d'une justification qui cache son véritable motif. Tout croyant sait que la liberté est - comme le dit Dante - " le plus grand don que Dieu, dans sa largesse, nous a fait en nous créant, et le plus conforme à sa bonté " (Paradis, 5, 19-21), mais que c’est un don qui doit être bien compris pour ne pas se transformer en une occasion de chute pour la dignité humaine. Concevoir la liberté comme une permission morale ou même juridique d’enfreindre la loi, c’est travestir sa vraie nature. Celle-ci, en effet, consiste en la possibilité qu’a l’être humain de se conformer de manière responsable, c’est-à-dire par un choix personnel, à la volonté divine exprimée dans la loi, pour devenir ainsi toujours plus semblable à son Créateur (cf. Gn 1,26).Discours du pape Jean Paul II au tribunal de la rote romaine pour l'inauguration de l'année judiciaire 21 janvier 1999 10:20:00 AM
"I believe that the only answer to peoples problems is Christ" (CNN) The Rev. Billy Graham won't discuss politics at his next crusade (5:04) 8:50:00 AM
Quiconque est destiné à croire au Christ Jésus, il faut qu'auparavant l'esprit et la puissance de Jean viennent en son âme pour « préparer au Seigneur un peuple parfait » (Lc 1,17) et, dans les aspérités du coeur, « aplanir les chemins et redresser les sentiers » (Lc 3,5). Ce n'est pas seulement en ce temps-là que « les routes furent aplanies et les sentiers redressés », mais aujourd'hui encore l'esprit et la puissance de Jean précèdent l'avènement du Seigneur Sauveur. Ô grandeur du mystère du Seigneur et de son dessein sur le monde ! 6:54:04 AM
L’une des grandes joies d’être catholique et théologien est le don du magistère du pape qui est un guide sûr, spécialement dans des domaines complexes où des personnes intelligentes de bonne volonté sont en désaccord. Ce fut le cas par exemple de l’encyclique prophétique de 1968 « Humanae Vitae » avec son enseignement sur la contraception. Il existait de nombreux désaccords parmi les experts en éthique à l’époque, et le magistère, assisté de l’Esprit Saint, a tranché. Si le Saint-Siège enseigne que l’adoption des embryons est éthiquement inacceptable, j’accepterai cette décision et j’essaierai de comprendre le raisonnement sur lequel elle se base pour mieux former ma conscience et l’expliquer aux autres. Père Thomas Williams, expert en théologie morale 8:54:33 AM
L'adoption du projet de loi C-38 rendrait la charte des droits insignifiante - Le mariage entre un homme et une femme, est internationalement pris en otage par le lobby homosexuel pour satisfaire un désir artificel et en fait impossible irréaliste d'égalité. L'égalité doit prendre ses racines dans le sens commun objectif, dans la vérité du réel, sinon on fera face à une pseudo-égalité comme ici un pseudo-mariage. Ce qui est différent dans une union de personnes de même sexe doit être traité différemment du mariage, ce qui est semblable peut être cas par cas traité semblablement. Si on abuse de la charte des droits en s'aventurant hors de la stricte réalité, alors les véritables droits des personnes ne seront plus protégés éventuellement; c'est la direction vers laquelle le projet de loi C-38 nous amène actuellement. C-38 doit être reformulé pour définir légalement une fois pour toutes que le mariage réellement et objectivement est et sera toujours, pour la société, "l'union exclusive d'un homme et d'une femme". Si d'autres types d'union que le mariage traditionnel sont percus comme ayant une valeur sociale méritant des protections juridiques : dans le similaire les protéger similairement, et dans le différent les protéger différemment et de manière adaptée. L'invocation d'une égalité des droits pour redéfinir légalement, un terme spécifique comme le mariage, en un terme finalement générique d'union, est en fait une attaque directe à la dignité de l'institution du mariage, et va contre la charte des droits. Adopter le projet C-38 serait un abus dans l'interprétation de la charte des droits et éventuellement détruirait tous les droits et rendrait la charte des droits insignifiante. Les députés qui voteront pour C-38 voteront en fait contre le respect et l'égalité des droits au canada, car l'égalité véritable n'est possible que dans le respect légal et réaliste des différences.
Les libéraux veulent présenter la 3e et dernière lecture du projet de loi C-38 au vote avant les vacances d'été. Écrivez encore à vos députés... et de plus svp faites l'effort de téléphoner à vos députés aujourd'hui ou le plus tôt possible ces jours-ci et faites leur connaître votre opinion :
- "Veuillez me dire si vous aller voter pour défendre la définition du mariage comme l'union exclusive entre un homme et une femme - En tant qu'électeur de votre comté, je vais supporter et voter pour le candidat qui défendra la définition du mariage comme l'union exclusive entre un homme et une femme ." C'est le message simple et direct que tout député indécis doit entendre. Veuillez faire tout ce que vous pouvez pour encourager d'autres personnes à téléphoner à leur député pour leur transmettre leur point de vue. Dans quelques jours il sera trop tard !
- "Please tell me if you will be voting to support the definition of marriage as between a man and a woman - As a constituent, I will be supporting and voting for the candidate who will." That is the simple, direct and clear message every uncommitted M.P. needs to hear. Please do all you can to get people to call their M.P. with that message. In a few days it will be too late ! 10:26:37 AM
« Nous avons besoin, insistait le pape, de revenir à une vision de respect mutuel entre la loi morale et la loi civile, qui non seulement est proposée par la tradition chrétienne », mais fait aussi partie du patrimoine des meilleures traditions juridiques de l’humanité. 11:52:27 PM
La présence des journalistes dépasse toutes les prévisions : plus de 5000 journalistes et plus de 100 moyens d’information de 20 pays ont été accrédités pour suivre l’événement.
Les organisateurs veulent que le gouvernement reçoive et écoute les familles, parce que, jusqu’à présent, malgré les signatures recueillies pour soutenir l’initiative populaire « pour le mariage et pour l’enfance », personne n’a daigné recevoir les représentants de cette initiative.
Les organisateurs se sont déclarés surpris de la réaction violente des organisations homosexuelles, et des attaques lancées depuis quelques semaines après le rapport rédigé par des experts sur les conséquences pour les enfants adoptés par des couples homosexuels, et envoyé à tous les sénateurs.
Plusieurs sites Internet incitent à la violence contre le mouvement familial et contre l’Eglise, et suggèrent des actes de sabotage de la manifestation, déplore Fides. Des actes d’intimidation ont déjà eu lieu ainsi que des agressions.
Or, souligne l’agence missionnaire, les organisateurs de la manifestation ont pourtant bien précisé en de nombreuses occasions que l’on ne voulait pas lutter contre les homosexuels, mais contre une loi qui nuit à la famille.
« En considération de ces situations déplorables, déclare le président de « HazteOir » (« Fais-toi entendre »), un des slogans sous lesquels on convoque la manifestation prend plus de sens encore ‘Pour la liberté’… Le débat sur l’adoption et sur le mariage entre personnes du même sexe a été soumis à des tentatives constantes de faire taire les voix discordantes, provenant même du milieu scientifique et juridique ».
Fides a fait également état de différentes réactions des cinq continents, et des témoignages en faveur de la famille et des droits de l’enfant, en particulier dans le Sud du monde, d’Asie, d’Océanie, Afrique et en Amérique latine.
Il y a certainement façon de protéger les droits individuels sans dénaturer l'institution du mariage. On ne peut pas diluer le fondement naturel de la société humaine pour l'équivaloir à des partenariats d'individus. C'est l'équivalent logique de "jeter le bébé avec l'eau du bain".
Par ailleurs on lit que : s'ils voulaient éviter de prolonger la session, les libéraux auraient le pouvoir d'imposer le bâillon et de mettre le projet aux voix dès la semaine prochaine. Les officiels du gouvernement excluent cette avenue sous prétexte de ne pas vouloir couper court au débat. Nous verrons bien cette semaine si le gouvernement recherche authentiquement le bien commun de la société canadienne en s'ouvrant véritablement à d'autres solutions recommandées par le débat social ou se renfermera dans cette loi mauvaise aux dires des meilleurs conseillers juridiques canadiens et contraire aux désirs de la population selon l'opinion de la grande majorité des canadiens et canadiennes selon les sondages de Compas.
L'union des personnes de même sexe ne peut pas apporter cette contribution essentielle à la société, faute de cette complémentarité proprement conjugale qui définit l'institution du mariage. Vouloir inclure deux réalités si différentes sous une même catégorie juridique signifie méconnaître leur essence et même fausser le sens des mots qui doivent désigner la réalité objective et non ajuster cette réalité à nos désirs... Pour un vote libre et éclairé à la Chambre des communes, Cardinal Marc Ouellet, Archevêque de Québec et primat du Canada
Mariages gais: Martin blâme Harper « En situation de Parlement minoritaire, il n'y a pas de garantie, l'opposition a son mot à dire
», a déclaré M. Martin, qui a dénoncé l'opposition systématique des
conservateurs et ajouté que c'est Stephen Harper qui contrôlait
maintenant la situation. Mais au contraire... il semble plutôt que M. Stephen Harper respecte la conscience des canadiens et canadiennes et que M. Martin de même que les chefs des autres partis cherchent à contrôler la situation dans la mesure où dans ce dossier C-38 ils forcent leurs députés à voter contre leur conscience et contre le désir de la majorité des canadiens et canadiennes; pour "une mauvaise loi" selon M.David Brownavocat et conseiller juridique.
Le regroupement Canada
Family Action Coalition (CFAC) estime que les promoteurs de la loi sur
la redéfinition du mariage désirent que les Églises perdent leur statut
d'organismes de charité. Selon les militants de la CFAC, la fameuse loi
C-38 serait devenue un " outil contre la liberté de culte ". Des
délégués de la CFAC, qui assistaient, la semaine dernière, aux
audiences publiques sur la loi C-38, se disent persuadés que le
gouvernement libéral ne veut pas s'engager à protéger la liberté de
conscience des ministres du culte en matière de célébration des
mariages. En d'autres termes, quiconque refuserait de célébrer un
mariage entre conjoints de même sexe risquerait de s'exposer à des
représailles, en raison des dispositions incluses dans cette loi
controversée. La CFAC prévient les citoyens du danger de se taire
devant cette loi du silence qui laisserait les Canadiens devenir les
complices d'une attaque en règle contre la pratique religieuse au pays.
Note théologique et pastorale No 2 Est-ce que toutes les religions se valent? Comité de théologie de l'Assemblée des évêques catholiques du Québec
Le Comité de théologie vient de publier une note théologique intitulée Est-ce que toutes les religions se valent? La présence croissante d'autres confessions chrétiennes et particulièrement d'autres religions nous confronte souvent à de nombreuses questions par rapport à cette présence multireligieuse et même par rapport à notre propre foi. Destinée à tous les intervenants pastoraux ainsi qu'à toute personne particulièrement intéressée par le sujet, cette note vise le développement d'une attitude dialogale dans la rencontre de nos frères et soeurs d'autres religions. 3:53:38 PM
La promotion massive du comdom a été basée sur le leitmotiv que le préservatif était actuellement l'unique moyen de prévention du SIDA à notre disposition. Ce dont on peut s'étonner, à propos de cette promotion élective, est que le préservatif soit devenu dans les esprits comme dans le discours des médecins, des associations de lutte contre le SIDA, et des hommes politiques une sorte d'arme absolue, dont la contestation prendrait un caractère quasi-blasphématoire. Certains hommes politiques n'ont ils pas cru opportun d'aller jusqu'à accuser le Saint Père de "crime contre l'humanité" et de proposer son jugement en Cour Internationale de Justice parce que le Chef de l'Eglise Catholique s'était permis de mettre en doute la moralité du dit préservatif et de rappeler que la seule prévention efficace était la chasteté. Mais le préservatif est-il ce moyen absolu de prévention du SIDA dont on nous parle? Ou y-a-t-il une limite à son effficacité, irresponsablement occultée ou ignorée par ces mêmes "politiciens" "médecins" ou "associations" ? 10:24:00 AM
Effacement de la dette de pays pauvres - Le ministre de l’économie britannique, M. Gordon Brown, a annoncé samedi que le Groupe des 8 (les sept pays les plus industrialisés, plus la Russie) ont décidé d’effacer « cent pour cent » de la dette de 18 pays : le Bénin, la Bolivie, le Burkina Faso, l’Ethiopie, le Ghana, La Guyane, le Honduras, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Mozambique, le Nicaragua, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie. « L’annulation de la dette extérieure des pays en voie de développement n’est plus un mirage », écrit L’Osservatore Romano. Le ministre britannique a précisé que le montant total de la dette s’élève à plus de 40 milliards de dollars. Il a ajouté qu’un autre groupe, de 9 pays, bénéficiera à son tour de l’effacement de la dette, dans un délai de 12 à 18 mois. Le montant de la dette de ces pays est de 11 milliards de dollars. Vient ensuite un autre groupe constitué de 11 nations meurtries par la guerre ou les conflits, auxquelles a été donnée la possibilité de bénéficier de cette annulation à condition qu’elles respectent les conditions prévues par le plan. Le ministre de l’économie britannique a ajouté qu’il s’agit de l’accord « plus exhaustif » jamais conclu pour soulager la pauvreté mondiale. 7:13:58 PM
Pourquoi les chrétiens ne pourraient-ils pas s’inquiéter de l’avenir de l’humanité ? Face aux progrès de la science, le discours ambiant nous anesthésie toujours en disant que tout va s’arranger, que les nouvelles techniques pourront tout résoudre, que la science et que l’homme sont tout puissants. Cette illusion profonde est à dénoncer. Aucune découverte n’est automatiquement un gage de progrès, une avancée morale, ou une source de bonheur. ... Les évolutions actuelles peuvent inquiéter l’homme de bonne volonté, quand l’homme et le respect de sa dignité intime ne sont plus respectés ni compris, passent au deuxième plan, ne sont plus un critère fort de référence. Pas de science sans conscience : si l’évolution est si rapide, demandons-nous ce qui la guide, la finance, la sous-tend implicitement, et considérons ce qu’elle vise et quelle est la part de la noblesse de l’homme qui demeure ? La promotion en Belgique du « Kit euthanasie » est un bon exemple. ... L’humanisme très à l’honneur dans les débats idéologiques revêt de nouveaux visages : ne sont-ils pas des masques qui cachent nos nudités de sens et la vacuité de nos vies ? Nous faudrait-il tous acheter le dernier « kit » de l’euthanasie ? Cet épisode éthico-commercial n’est certainement pas un signe d’une culture de la vie. ... Ne plongeons pas dans le militantisme, mais le silence est signe de mort ou de complicité dans des questions aussi graves. Regardons ce qui est écrit, parlé, nommé dans ces domaines et l’on s’étonnera de la pauvreté de l’Eglise et des institutions. Sommes-nous à ce point aveuglés par la culture ambiante si peu favorable à la vie ? Un « vide juridique » sur une question nouvelle peut être une tentation pour poser certains actes en toute impunité. Par ailleurs le droit ne sert pas à « justifier » a posteriori les actes que l’on pose ou que l’on veut poser. Puisque la loi n’existe pas, je puis le faire. Il y a des lois non écrites qui règlent la conscience humaine. Par ailleurs, pour éviter de blesser le bien commun, et en référence à ce bien commun, des lois doivent être énoncées et édictées. Si elles sont justes, elles feront du bien. Les lois sont nécessaires, mais pas suffisantes. Elles ne sont pas nécessaires dans tous les domaines et leur nombre peut être limité. Je m’explique : plus une civilisation perd ses références ultimes, plus elle a besoin de lois pour « régler le bien commun ». Une personne « noble » a ses lois à l’intérieur d’elle-même, dans son cœur. Il y a des évidences qui ne doivent pas être mises par écrit : ce qu’on appelle la loi non-écrite. Quand on perd le sens et l’évidence des lois non-écrites, on est obligé de faire des lois écrites. De plus, quand il y a trop de lois, les hommes ne les observent plus ou n’y parviennent plus. Les vrais moralistes ne multiplient pas les lois, mais s’attachent à révéler celles qui sont inscrites dans le cœur de l’homme. « Fends le cœur de l’homme et il en sortira un soleil », dit souvent Sœur Emmanuel en rapportant un proverbe égyptien. ... ce qui est légal n’est pas toujours moral, surtout si le droit ne se fonde pas sur une vision de l’homme transcendante ; il faut éviter d’édicter des lois immorales, qui ne respectent pas ce qu’est l’homme et le bien commun ; par ailleurs, le pouvoir législatif, dans son travail concret, doit anticiper les conséquences de ce qu’il énonce, mais ce ne sont ni les conséquences heureuses ni les conséquences malheureuses qui attestent qu’une loi est moralement bonne. ... On ne fait pas un enfant : on l’accueille tel qu’il est... Chaque être humain est unique et il faut éviter de le réduire à un projet extérieur à lui-même ... Je ne pense donc pas que cette technique ( bébé-médicament ) soit un progrès médical (on pourrait chercher plus dans le sang des cordons ombilicaux). Elle ne respecte pas les enfants triés. Elle induit une « instrumentalisation » de l’enfant qui naît, de la notion de fratrie. Ceux qui la pratiquent exercent un pouvoir qui ne leur appartient pas. ... La recherche n’est jamais sans risque, mais dans de nombreux domaines de la bioéthique, on prend consciemment des risques, et je crois que souvent l’on ne respecte pas la dignité de l’être humain. ... nous devrions être plus prudents en tout ce qui concerne l’expérimentation humaine. Je ne parlerais pas d’apprenti sorcier, mais d’abus de pragmatisme, de totalitarisme de la pensée uniforme, d’émotivité ou de primauté de l’économique sur l’humain et le bien commun. Sous le couvert d’une générosité humaniste, chacun fait ce qu’il veut. ... L’enjeu est donc bien celui du statut de l’embryon humain et du respect intangible qu’on lui doit. ... Un a priori régulier est celui de l’utopie du progrès. L’homme s’affirme le plus souvent dans une autonomie absolue qui fait fi du respect des autres, du jeu démocratique, de références transcendantes. Le « droit de Dieu », selon l’expression d’un philosophe célèbre, n’est plus respecté. Dieu n’a plus voix au chapitre : la question de la création (tant au point de vue philosophique que théologique) est évacuée au profit d’un pragmatisme efficace : si je parviens à le faire, c’est bon. Si c’est bon pour mon couple, c’est bon. 6:06:29 PM
La préparation à la messe dominicale doit être ressentie par le chrétien non comme quelque chose d’imposé et un poids, mais comme un besoin et une joie ... sans le dimanche nous ne pouvons pas vivre ... ce n’est pas facile de vivre en chrétiens. 5:52:31 PM
Journal Missa
Mercredi le 8 juin 2005
On peut trouver Dieu aussi sur le réseau. Et parmi les millions de personnes qui naviguent chaque jour sur Internet, beaucoup peuvent tomber sur des paroles d’espérance en se confrontant avec d’autres expériences culturelles et spirituelles, en abattant les barrières idéologiques, jusqu’à la découvrir des horizons nouveaux. 11:40:53 PM
«Tout fils qu'il était, il apprit, de ce qu'il souffrit, l'obéissance» (He 5, 8). «L'incarnation de notre Sauveur représente le plus haut accomplissement de la sollicitude divine pour les hommes. En effet, ni le ciel ni la terre, ni la mer ni l'air, ni le soleil ni la lune, ni les astres, ni tout l'univers visible et invisible, créé par sa seule parole ou plutôt porté à la lumière par sa parole conformément à sa volonté, n'indiquent son incommensurable bonté autant que le fait que le Fils unique de Dieu - celui qui était de condition divine (cf. Ph 2,6), reflet de sa gloire, empreinte de sa substance (cf. He 1, 3), qui était au commencement, qui était auprès de Dieu et était Dieu, à travers qui ont été faites toutes les choses (cf. Jn 1, 1-3) -, après avoir assumé la nature de serviteur, apparut sous forme d'homme, en raison de sa figure humaine fut considéré comme un homme, fut vu sur la terre, eut des relations avec les hommes, se chargea de nos infirmités et prit sur lui nos maladies» Théodoret de Cyr (Discours sur la Providence divine, 10: Collection de textes patristiques, LXXV, Rome 1988, pp. 250-251). «Avec sagesse et justice, le Créateur travailla pour notre salut. Car il n'a pas voulu se servir uniquement de sa puissance pour nous offrir le don de la liberté, ni utiliser uniquement sa miséricorde contre celui qui a assujetti le genre humain, afin que celui-ci n'accuse pas la miséricorde d'injustice, mais il a imaginé une voie riche d'amour pour les hommes et, dans le même temps, empreinte de justice. En effet, après avoir uni à lui la nature de l'homme désormais vaincue, il la conduit à la lutte et la dispose à réparer la défaite, à battre celui qui autrefois avait injustement remporté la victoire, à se libérer de la tyrannie de celui qui l'avait cruellement rendu esclave et à retrouver la liberté originelle» (ibid; pp. 251-252). 1:37:57 PM
L’éducation est une chose du cœur et Dieu seul en est le maître
« Les différentes formes de dissolution du mariage aujourd’hui, comme les unions libres, et le « mariage à l’essai », jusqu’au pseudo-mariage entre personnes du même sexe, sont au contraire des expressions d’une liberté anarchique, qui se fait passer à tort pour une vraie libération de l’homme ». « Le présupposé de la mentalité relativiste actuelle, continuait le pape, est que l’homme puisse faire de lui-même ce qu’il veut. Or, la sexualité humaine n’est pas « à côté » de notre être en tant que personne, mais elle lui appartient. Et c’est seulement lorsque la sexualité est intégrée à la personne qu’elle réussit à se donner elle-même un sens. L’homme est profondément lié à Dieu. Il lui devient semblable dans la mesure où il devient quelqu’un qui aime. La volonté de « libérer » la nature de Dieu conduit à perdre de vue la réalité même de la nature, en la renvoyant à un ensemble de fonctions dont on voudrait disposer à loisir pour construire un monde présumé meilleur ». Le pape insistait tout particulièrement sur l’éducation dans ce contexte, invitant les époux chrétiens à ne pas se décourager « dans ce contexte social et culturel où de multiples forces sont à l’œuvre, et tendent à nous éloigner de la foi et de la vie chrétienne ». « L’éducation, précisait le pape en citant don Bosco, est une chose du cœur et Dieu seul en est le maître ». Il ajoutait : « Le rapport éducatif est par nature une chose délicate : il met en effet en cause la liberté de l’autre qui, si doucement soit-il, est cependant toujours poussée à une décision. Ni les parents, ni les prêtres, ni les catéchistes, ni les autres éducateurs ne peuvent se substituer à la liberté » de ceux qu’ils éduquent. - La « prison » du relativisme - Or, la foi chrétienne « interpelle à fond la liberté en l’appelant à la foi et à la conversion ». Il soulignait à quel point une présence « massive » du relativisme dans la société et la culture constitue aujourd’hui un « obstacle particulièrement insidieux à l’œuvre d’éducation ». Car ce relativisme « ne reconnaît rien comme définitif, ne laisse comme dernière et ultime mesure son « moi » et ses envies, et sous l’apparence de la liberté, il devient pour chacun une prison et sépare les uns des autres parce que chacun est enfermé dans son propre « moi ». » Ce relativisme, analysait le pape, ne permet aucune éducation : « Sans la lumière de la vérité, tôt ou tard, toute personne est en effet condamnée à douter de la bonté même de la vie, et des relations qui la constituent, de la validité de son engagement pour construire avec les autres quelque chose de commun ».
La semaine dernière, le premier ministre Paul Martin a annoncé que le gouvernement ferait tout pour faire adopter la loi sur le mariage homosexuel avant les vacances parlementaires, quitte à prolonger les travaux de la chambre au début de l'été : Un débat «profond et impartial» n'a jamais eu lieu... 2:28:23 PM
"Afin de donner un visage vraiment humain à la société... aucun peuple ne peut ignorer le bien précieux qu'est la famille fondée sur le mariage. L'alliance matrimoniale par laquelle l'homme et la femme constituent une association durant toute leur vie, ordonnée par son caractère naturel au bien des conjoints, à la procréation et l'éducation des enfants, est le fondement de la famille, patrimoine et bien commun de l'humanité. Ainsi, l'Eglise ne peut cesser d'annoncer qu'en accord avec le plan de Dieu, le mariage et la famille sont irremplaçables et n'admettent aucune autre alternative". Benoît XVI y déclare également que "la famille chrétienne a, aujourd'hui plus que jamais, la mission très noble et inéluctable, de transmettre la Foi... Les parents sont les premiers évangélisateurs des enfants, dons précieux du Créateur, en commençant par l'enseignement des premières prières. Ils construisent ainsi un univers moral enraciné dans la volonté de Dieu, dans lequel les enfants grandissent avec les valeurs humaines et chrétiennes qui donnent à la vie tout son sens". 11:09:47 AM
Journal Missa
Lundi le 6 juin 2005
Le député de London-Fanshawe quitte les libéraux fédéraux - À Ottawa le député fédéral Pat O'Brien a annoncé, ce matin, qu'il quittait le caucus libéral. Le député de London-Fanshawe, en Ontario, siégera désormais comme indépendant. Le député ontarien est un farouche opposant au mariage de conjoints de même sexe et dit ne pouvoir accepter l'urgence qu'impose le Parti libéral à l'adoption du projet de loi sur le mariage gai. Cette décision replace les libéraux sur la corde raide à la Chambre des communes advenant un vote de défiance. - Il a qualifié de « farce » les travaux du comité parlementaire, qui étudie le projet de loi C-38, et se dit déçu de l'empressement du gouvernement à approuver le projet avant la fin de la session parlementaire. - Le 14 avril dernier, le premier ministre Martin avait réussi à éviter la défection de son député en lui promettant que le comité législatif tiendrait de nouvelles audiences complètes. Or, la semaine dernière, le premier ministre annonçait que le gouvernement ferait tout pour faire adopter la loi sur le mariage homosexuel avant l'ajournement d'été, quitte à prolonger les travaux du Parlement. En conférence de presse ce matin, M. O'Brien a déclaré que la promesse que lui a faite le premier ministre n'a pas été tenue, que son point de vue n'est pas entendu au Parti libéral et qu'il est clair que le gouvernement veut faire adopter cette législation à toute vapeur.
SVP écrivez à vos députés, et encouragez-les à protéger pleinement le mariage entre un homme et une femme. Appuyez M. Pat O'Brien et son geste, en contactant vous-même aussi votre propre député, c'est notre responsabilité pour les générations à venir. Surtout SVP prions ensemble de tout coeur à cette intention. 10:07:16 PM
Journal Missa
Dimanche le 5 juin 2005
Neuf femmes défient le pape... Mais en défiant le magistère est-ce qu'elles ne défient pas Dieu ?... Le pape n'est- il pas simplement le dépositaire et sera forcément ici le défenseur d'une sagesse révélée ?
La déclaration de la sacrée Congrégation de la Doctrine de la Foi Inter Insigniores rappelait à ce sujet : ... les plus grands dans le Royaume des cieux, ce ne sont pas les ministres, mais les saints.
La lettre apostolique Ordinatio Sacerdotalis conclut : ...afin qu'il ne subsiste aucun doute sur une question de grande importance qui concerne la constitution divine elle-même de l'Église, je déclare, en vertu de ma mission de confirmer mes frères (cf. Lc 22,32), que l'Église n'a en aucune manière le pouvoir de conférer l'ordination sacerdotale à des femmes et que cette position doit être définitivement tenue par tous les fidèles de l'Église. 9:21:34 AM
Mémoire de l'Assemblée des évêques catholiques du Québec à la Commission de l’éducation concernant l'enseignement religieux à l'école - Projet de loi no 95
Le ministre de l'Éducation vient de faire connaître les orientations qui serviront à élaborer un nouveau programme d'éthique et de culture religieuse en remplacement des programmes actuels d’enseignement moral et religieux.