Mardi le 12 novembre 2002
Aucun système n'est une fin en soi, et il convient d'insister sur le fait que la mondialisation doit être mise au service de la personne humaine, de la solidarité et du bien commun ". Il y a des aspects négatifs dans la mondialisation, mais devant un phénomène aussi nouveau, il convient d'être très prudents : il ne faut ni le diaboliser, ni l'exalter. Un autre aspect de la mondialisation - qui à mes yeux est le plus important, même si on n'en parle jamais - est le phénomène culturel et religieux qui la caractérise : des peuples qui vivaient séparés se rencontrent, se confrontent, dialoguent : des échanges de valeurs culturelles et religieuses ont lieu. C'est indéniablement un aspect très positif. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, il y a un mouvement des peuples qui va vers l'unité et pas vers la division, vers la paix et pas vers la guerre, vers les droits de l'homme et de la femme et pas vers l'oppression et la dictature. Pour toutes ces raisons, diaboliser la mondialisation est une erreur impardonnable. Il faut en améliorer les mécanismes, les règles, les réalisations, mais pas aller à l'encontre d'un fait historique qui est inévitable et positif. Notre temps, et surtout les jeunes, demandent de l'optimisme et de l'espérance, pas du pessimisme. Dans l'attitude des " no global ", il y a trop de pessimisme et de préjugés contre le monde moderne et l'histoire des peuples riches et chrétiens. On condamne le mal, mais on ne reconnaît pas le bien qu'ils ont fait : la Déclaration universelle des droits de l'homme (1948) par exemple, a mûri dans la civilisation occidentale, sous l'influence de la Parole de Dieu. Aujourd'hui les principes qu'elle défend sont le patrimoine de tous les peuples 6:41:12 PM |
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