Mercredi le 4 décembre 2002
La vocation au service - Message du Saint-Père à l'occasion de la Journée mondiale de prière pour les vocations - Si dans la culture actuelle celui qui sert est perçu comme inférieur, dans l’histoire sainte le serviteur est celui qui est appelé par Dieu pour réaliser une œuvre singulière de salut et de rédemption, celui qui sait avoir reçu tout ce qu’il a et tout ce qu’il est, et qui se sent donc appelé à mettre au service des autres ce qu’il a reçu.
10:20:33 AM
St Jean Damascène (†750) Syrien surnommé Mansûr, Docteur de l’Église (RS). - Jean Damascène est l'un des plus importants Pères de l'Église d'Orient. Il est en quelque sorte un relais entre saint Maxime le Confesseur et saint Grégoire Palamas. De plus, il a été l'un des premiers à dialoguer avec l'Islam, lui qui est né, vers 650, soit dix-huit ans après la mort de Mahomet et qui est issu d'une famille chrétienne, proche du calife: son père en était, dirait-on aujourd'hui, le ministre des finances et lui-même a été éduqué avec le futur calife Yazid. Jean Damascène est appelé Mansour (en arabe: le vainqueur) et Chrysorroas (qui roule l'or dans ses flots), en raison du rayonnement qui fut le sien. - ...il apparaît comme le théologien de l'incarnation. Il propose une véritable synthèse de la christologie patristique. Il s'attache principalement à montrer qu'en s'incarnant, le Verbe ne perd rien de sa divinité, mais qu'il assume la nature humaine, avec ses souffrances. Tout entier, il m'assume tout entier; tout entier, il s'unit à moi tout entier, afin de me donner le salut, à moi tout entier. Le Christ a non seulement manifesté à ses disciples la gloire de sa divinité, mais il les a aussi invités à partager cette gloire (Homélie sur la Transfiguration). - Jean Damascène  a le charisme d'inviter à la joie, en dégageant l'essentiel du mystère... tout s'emplit de lumière...  - Jean Damascène s'illustre également et surtout dans la lutte contre les iconoclastes Je représente Dieu, l'Invisible, non pas en tant qu'il est invisible mais dans la mesure où il est devenu visible pour nous en participant à notre condition... Je ne vénère pas la matière, je vénère le créateur de la matière [...], qui a daigné habiter la matière. Jean Damascène  a créé un espace liturgique où « le ciel est déjà descendu sur la terre »... l'intégration originale des icônes ne pourra se faire que par un approfondissement de la liturgie comme mystère et symbole. Cette réflexion ne se ferait pas seulement pour elles, mais également pour la musique et aussi la poésie.
7:02:21 AM
Émission spéciale : Une histoire d'amour entre Dieu et l'âme (Ls N. Hudon, c.ss.R) (RS)
6:32:09 AM
"Notre civilisation cherche très rarement à apprendre l'art d'aimer, et malgré sa recherche désespérée d'amour, tout le reste est considéré comme plus important". "Chiara Lubich (www.focolari.org) l'a résumé en quatre points: 1- Aimer tout le monde, au-delà de tout sentiment ou préjugé lié à la race, à la nationalité, au caractère. Le véritable amour est universel, comme celui du Père qui fait resplendir son soleil sur les bons et sur les méchants, car ils sont tous ses fils. 2- "Être les premiers à aimer, sans s'attendre à rien, mais commencer par faire le premier pas. 3- "Aimer l'autre comme soi-même, car c'est la règle d'or commune à presque toutes les religions. Ce que vous voulez que les hommes vous fassent, vous aussi faites-le à eux. 4- "Devenir un avec l'autre, souffrir avec celui qui souffre, se réjouir avec celui qui se réjouit. C'est ce que Saint Paul exprime ainsi: devenir tout pour tous. Devenir un n'est pas seulement une attitude bénévole, qui se limite à porter le petit paquet au pauvre. Nous devons faire preuve d'une abnégation totale: mettre de côté toutes nos pensées, tous nos sentiments, tous nos projets pour écouter l'autre, pour le comprendre. Pour devenir un il faut s'anéantir par amour pour Jésus crucifié et abandonné. Cette douleur de Jésus exerce un charme tout particulier sur les fidèles des autres religions, car eux aussi veulent se dénantir, perdre, se détacher."
6:23:49 AM
L’éclosion des vocations est la responsabilité de tous, évêques, prêtres, consacrés, laïcs, services ecclésiaux, familles… Il faudrait que nous ayons tous le souci permanent de la pérennité des prêtres dans l’Église et que nous soyons soucieux d’apporter notre collaboration personnelle à l’œuvre divine qui s’opère dans le cœur de tous ces jeunes que le Seigneur veut envoyer dans sa vigne. ...Une vie sacramentelle et de prière régulière et personnelle, vécue au cœur de l’Eglise, remplit une fonction irremplaçable...« Les jeunes sont exigeants et, lorsqu’ils se sentent appelés à devenir prêtres, ils veulent, dans les domaines humain, spirituel, théologique, pastoral, une formation de qualité qui les prépare à servir le mieux possible une Église et un monde où les difficultés ne manquent pas. L’Église sait bien que les jeunes répondent plus volontiers à l’appel du Seigneur lorsque, dans le cadre de la pastorale des vocations comme dans celui des séminaires, on correspond avec justesse à leur soif d’exigence et d’absolu. Dans un contexte de remises en cause parfois radicales et de mutations profondes, ils sentent également le besoin de recevoir un enseignement qui soit fidèle au Magistère et manifeste la continuité de l'Église à travers les siècles. »
6:13:40 AM
nous sommes des messagers indignes qui ne s’annoncent pas eux-mêmes, mais qui parlent avec une sainte timidité de ce qui ne nous appartient pas mais qui provient de Dieu... La vérité ne peut ni ne doit avoir d’arme, qu’elle-même.
6:08:21 AM