Jeudi le 16 janvier 2003
La béatification de Mère Thérésa de Calcutta aura lieu à Rome, le 19 octobre 2003, Journée Missionnaire Mondiale. Le dimanche le plus proche du 25e anniversaire du Pontificat de Jean Paul II, et le plus proche aussi de la fin de l'année consacrée au Saint Rosaire". ...dans les cinq dernières années après sa mort, beaucoup se sont adressés à elle pour recevoir de l'aide et ils ont connu l'amour de Dieu grâce à son intercession. De l'Inde et du monde entier, de nombreux pèlerins se rendent chaque jour auprès de son tombeau, et un nombre de plus en plus grand de personnes suivent son exemple: un service humble et plein d'amour rendu aux pauvres, en commençant par leur famille". 5:19:22 PM |
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Note doctrinale à propos de questions sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique - Extraits : ...seul le respect de la personne rend possible la participation démocratique ...L’engagement politique en faveur d’un aspect isolé de la doctrine sociale de l’Eglise ne suffit pas à épuiser la responsabilité pour le bien commun. ...Quand l’action politique se confronte avec des principes moraux qui ne permettent pas de dérogation, d’exception, ni aucun compromis, alors l’engagement politique des catholiques devient plus évident et chargé de responsabilités. En face de ces exigences éthiques fondamentales, auxquelles on ne peut renoncer, les chrétiens doivent savoir en effet qu’est en jeu l’essence de l’ordre moral, qui concerne le bien intégral de la personne. C’est le cas, par exemple, des lois civiles en matière d’avortement et d’euthanasie (à ne pas confondre avec le renoncement à l’acharnement thérapeutique, qui du point de vue moral est aussi légitime). Ces lois doivent protéger le droit primordial à la vie à partir de la conception jusqu’à son terme naturel. De la même manière, il faut rappeler le devoir de respecter l’embryon humain et de protéger ses droits. De façon analogue, il faut sauvegarder la protection et la promotion de la famille, fondée sur le mariage monogame entre personnes de sexe différent, et la préserver dans son unité et sa stabilité, en face des lois modernes sur le divorce: d’autres formes de convivence ne peuvent lui être égalée juridiquement en aucune manière, ni recevoir en tant que telles une reconnaissance légale. De même, la garantie de la liberté d’éducation des enfants est un droit inaliénable des parents, reconnu entre autre par les Déclarations internationales des droits de l’homme. On devrait penser aussi à la protection sociale des mineurs et à la libération des victimes des formes modernes d’esclavage (par exemple, la drogue et l’exploitation de la prostitution). On ne peut exclure de cette liste le droit à la liberté religieuse et le développement dans le sens d’une économie qui soit au service de la personne et du bien commun, dans le respect de la justice sociale, du principe de solidarité humaine et de la subsidiarité, qui veut que “les droits de toutes les personnes, des familles et des groupes, ainsi que leur exercice, soient reconnus, respectés et valorisés”[21]. Comment ne pas voir, enfin, dans cette exemplification le grand thème de la paix. Une vision irénique et idéologique tend, parfois, à séculariser la valeur de la paix, tandis que dans d’autres cas, on entérine un jugement éthique sommaire, oubliant la complexité des raisons en cause. La paix est toujours “œuvre de la justice et effet de la charité”[22], elle exige le refus radical et absolu de la violence et du terrorisme et demande un engagement constant et attentif de la part de ceux qui ont la responsabilité politique. ... la laïcité est comprise comme une autonomie de la sphère civile et politique par rapport à la sphère religieuse et ecclésiastique,- mais pas par rapport à la sphère morale. ...Tous les fidèles sont bien conscients que les actes spécifiquement religieux (profession de la foi, accomplissement des actes de culte ou des sacrements, doctrines théologiques, communication entre les autorités religieuses et les fidèles, etc.) tombent hors de la compétence de l’État. Ce dernier ne doit pas s’en mêler, il ne peut en aucune manière y obliger ou les empêcher, en dehors des exigences fondées sur l’ordre public. ...La “laïcité”, en effet, désigne en premier lieu l’attitude de celui qui respecte les vérités qui procèdent de la connaissance naturelle sur l’homme vivant en société. Peu importe que ces vérités soient enseignées aussi par telle ou telle religion particulière puisque la vérité est une. ...il ne peut y avoir deux vies parallèles, d’un côté la vie qu’on nomme ‘spirituelle’ avec ses valeurs et ses exigences; et de l’autre, la vie dite “séculière”, c’est-à-dire la vie de famille, de travail, de rapports sociaux, d’engagement politique, d’activités culturelles. ...les chrétiens offrent leur contribution cohérente pour qu’à travers la politique s’instaure un ordre social plus juste et plus adéquat à la dignité de la personne humaine. ...l’Eglise enseigne qu’il n’existe pas d’authentique liberté sans la vérité. “La vérité et la liberté se conjuguent ensemble, ou bien elles périssent misérablement ensemble”, a écrit Jean-Paul II[27]. Dans une société où la vérité n’est pas recherchée, où on ne cherche pas à la rejoindre, toute forme d’exercice authentique de la liberté est aussi affaiblie. Cela ouvre la voie à un libertinisme et à un individualisme qui nuisent à la protection du bien de la personne et de la société entière. ...le droit à la liberté de conscience et spécialement à la liberté religieuse, proclamé par la Déclaration Dignitatis humanae du Concile Vatican II, se fonde sur la dignité ontologique de la personne humaine, et non certes sur une égalité entre les religions, ou entre les systèmes culturels humains[28]. Cette égalité n’existe pas. Dans la même ligne, le Pape Paul VI a affirmé que “le Concile ne fonde en aucune manière ce droit à la liberté religieuse sur le fait que toutes les religions et toutes les doctrines, même erronées, auraient une valeur plus ou moins égale; il le fonde, au contraire, sur la dignité de la personne humaine, qui requiert de n’être pas soumise à des contraintes extérieures qui tendent à opprimer la conscience dans sa recherche de la vraie religion et sa soumission à celle-ci”[29]. L’affirmation de la liberté de conscience et de la liberté religieuse ne contredit donc pas du tout la condamnation de l’indifférentisme et du relativisme religieux de la part de la doctrine catholique[30]au contraire elle est pleinement cohérente avec elle. ...Le Concile exhorte les fidèles à “remplir avec zèle et fidélité leurs tâches terrestres, en se laissant conduire par l’esprit de l’Evangile. Ils s’éloignent de la vérité ceux qui, sachant que nous n’avons pas ici-bas de cité permanente, mais que nous marchons vers la cité future, croient pouvoir, pour cela, négliger leurs tâches humaines sans s’apercevoir que la foi même, compte tenu de la vocation de chacun, leur en fait un devoir pressant”. Que les fidèles soient désireux de pouvoir “mener leurs activités terrestres en unissant dans une synthèse vitale tous les efforts humains et familiaux, professionnels, scientifiques, techniques, avec les valeurs religieuses sous la souveraine ordonnance desquelles tout se trouve coordonné à la gloire de Dieu” 4:44:48 PM |
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Mgr Martino : j’ai pu constater personnellement ces préoccupations (du pape), moment après moment, quotidiennes, pour cette menace qui pèse sur la paix mondiale. La guerre : une aventure sans retour. 7:29:58 AM |
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«Le Christ sera la première lumière à briller dans le secret de ton cœur. C’est Lui qui fera resplendir pour toi la lumière du matin si tu médites sa Parole» 7:23:51 AM |
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Que la fête du Baptême du Christ, que nous avons célébrée dimanche dernier, vous stimule, chers jeunes, à vous souvenir de votre baptême et à témoigner avec joie de la foi dans le Christ ; qu’il constitue pour vous, chers malades, un réconfort et un soulagement dans l’épreuve ; qu’il vous pousse, chers jeunes mariés, à approfondir et à témoigner courageusement de la foi pour la transmettre fidèlement à vos enfants. 7:19:57 AM |
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Mère Rosalie Cadron-Jetté, fondatrice des soeurs de Miséricorde au Québec (RS) "Vivre la miséricorde de Jésus Sauveur avec les filles et les femmes en situation de maternité hors mariage et leurs enfants et, encore, avec les mères de famille vivant difficilement leur maternité." Const. Art. 3 - Rosalie Cadron est née et a été baptisée à Lavaltrie le 27 janvier 1794. À l'âge de 17 ans, elle épouse Jean-Marie Jetté Ils ont 11 enfants dont 5 meurent en bas âge. Rosalie se retrouve veuve à l'âge de 38 ans. Elle a 7 enfants. Sa personnalité est marquée par sa grande ouverture envers les autres et sa compréhension pour tous ceux qui sont dans le besoin. Alors que sa mère agissait comme sage-femme, Rosalie sent, elle aussi, cet appel qui la prépare à sa mission future. Vers 1838, plus libérée de ses charges familiales, elle répond davantage aux appels des plus démunis. Bientôt, Mgr Ignace Bourget confiera à Rosalie des mères célibataires et leurs enfants. Entre 1840 et 1845, elle n'arrive plus à répondre aux besoins de chacune. C'est en 1845 que Rosalie Cadron-Jetté ouvre les portes du premier Hospice Ste-Pélagie: une maison où l'on aide les femmes enceintes hors mariage. Mme Jetté et ses compagnes reçoivent une formation professionnelle de sage-femme. L'Institut des Soeurs de Miséricorde voit le jour le 16 janvier 1848. Mère de la Nativité démontre un trésor de courage et surtout une bonne dose d'audace pour mener à terme l'immense défi de fonder un institut consacré à un ministère spécifique, dans des conditions de pauvreté extrême et de rejet de la part de la société. Rosalie Cadron-Jetté décède le 5 avril 1864. Dès son décès, elle est considérée comme sainte par ceux et celles qui l'avaient connue. Aujourd'hui, les démarches pour sa béatification et son éventuelle canonisation sont en cours auprès de la congrégation pour les Causes des Saints à Rome. 7:10:54 AM |
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