Mardi le 2 décembre 2003
Roland Leclerc ne cherchait pas le vedettariat. Mais il avait une conception très précise du rapport entre l’Église et les médias. Il refusait d’utiliser les médias au profit d’une cause. Il estimait qu’il était du devoir des médias d’informer et de rendre compte de la dimension spirituelle de l’expérience humaine. C’était pour lui un service public indispensable, et un secteur de l’information aussi légitime que les nouvelles, le sport, la culture. ... Ce respect fondamental de l’autre, de son public comme de son interlocuteur, est très perceptible dans les interviews menées par Roland Leclerc tout au long de sa vie, depuis En toute amitié jusqu’à Parole et Vie. Il était un chercheur du sens et de la source. Quelles sont les valeurs qui font vivre son interlocuteur ? Comment vit-il sa propre expérience d’intériorité, d’interrogation éthique, de transcendance ? Quel sens son interlocuteur, croyant ou pas, donne-t-il à la vie ? Et à quelles sources, puise-t-il son inspiration ? Roland Leclerc ne cherchait pas à mettre l’interlocuteur en boîte, ni à forcer la confidence. Il ouvrait un espace de dialogue vrai, non menaçant, non complaisant. - André Beauchamp
"Je crois que certains moments de notre vie portent un appel de la cinquième dimension de la vie. Par exemple, chaque fois que j'entends l'Alleluia de Haendel, je suis comme porté vers ce monde que l'Alleluia appelle. D'ailleurs il n'y a pas juste l'Alleluia qui fait cela, certains moments simples de silence, d'écoute, de paix, d'extase, nous ouvrent à cette plénitude. Ce qui me préoccupe, c'est que l'Alleluia puisse exister quelque part, comme en sa demeure originale. Je crois qu'il existe une telle demeure et un tel moment de plénitude, de béatitude et de paix, pour nous. Puisse notre regard être habité pendant cette approche de Noël pour que nous puissions nous regarder les uns les autres avec cette reconnaissance de beauté qui nous révèle notre vraie nature." - Roland Leclerc, prêtre, novembre 2003
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Mariage et union de partenaires de même sexe - La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) a soumis une requête de statut d’intervenant à la Cour suprême du Canada appelée à se prononcer sur l’avant-projet de loi du gouvernement fédéral concernant la redéfinition du mariage. ... « Il peut y avoir un intérêt de l’état à reconnaître ces relations dans le but de les régulariser mais il n’y a pas d’intérêt de l’état à les institutionnaliser. » ...ce sont de « nobles intentions de promouvoir les droits humains et de prévenir la discrimination. Cependant, ces objectifs ne devraient pas être utilisés afin de contrevenir à la Charte des droits d’autres personnes ou de miner une institution qui a prouvé sa valeur à travers les âges, particulièrement quand cette institution ne met pas en jeu des droits humains. » ...La CECC a confié à Me William J. Sammon, un avocat d’Ottawa qui l’a déjà représentée dans plusieurs causes devant la Cour suprême du Canada, le mandat d’intervenir dans ce dossier.
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