Mercredi le 16 mars 2005
Soeur Lucie m’a demandé de prier pour l’unité des chrétiens
4:13:16 PM
Da Vinci Code un "château de mensonges"

Le Vatican critique vivement le best-seller de Dan Brown Da Vinci Code (reportage de Radio-Canada)

L’archevêque de Gênes, le cardinal Tarcisio Bertone, promeut le 16 mars un débat sur le récent succès de librairie « Code Da Vinci » pour mettre au clair les idées fausses véhiculées par le livre. (ZENIT)

Des internautes ont remarqué depuis quelques mois que la facture graphique des sites web da-vinci-code.org et francmacon.org est la même snapshot jpg.

La franc-maconnerie : depuis 250 ans elle imprègne progressivement et profondément les idées et les législations de tous les pays : laïcité, clubisme, divorce, contraception, avortement , p.a.c.s , dépénalisation des drogues, euthanasie... Elle prétend rechercher la vérité, mais prône le relativisme : pour elle il n’y a pas une mais des vérités, tant sur le plan religieux que sur le plan moral. Elle prétend donner la « lumière » à ses initiés, alors qu’elle oeuvre dans le secret des loges et qu’elle refuse de reconnaître que Jésus est la Lumière, la Vérité et la Vie. Livres de Maurice Caillet

Lettre encyclique Humanum Genus de S. S. le pape Léon XIII condamnant le relativisme philosophique et moral de la franc-maçonnerie - 20 avril 1884

NDLR : Le Code Da Vinci est un roman éclectique et gnostique qui renie la réalité historique et exégétique : fascinant par l'intrigue mais par ailleurs tout à fait pernicieux et délétère par la désinformation qu'il cherche à servir au grand public sous le couvert - tantôt de la supposée érudition de son auteur tandis que son contenu exégétique et historique ne passe pas le test de la crédibilité scientifique - tantôt de se targuer d'être une fiction alors que sous le couvert d'un "roman" c'est une tentative bien réelle cependant de dénaturer les fondements historiques et théologiques de la Foi. Étant donné l'immense effort de marketing que poursuivent toujours les éditeurs pour vendre ce livre depuis maintenant 2 ans il n'est donc pas étonnant que le cardinal Bertone doive aujourd'hui mettre en garde les catholiques au sujet de ce "roman" comme étant un "château de mensonges".
4:06:25 PM
Les stigmates sont-ils un phénomène purement maladif? (Myrna Nazzour)
12:44:19 PM
Comment se confesser ? Réponses du P. Girotti

Le sacrement de la réconciliation, « cours » au Vatican

CITE DU VATICAN, Jeudi 10 mars 2005 (ZENIT.org) - Comment se confesser ? Quelle devrait être la fréquence de la confession ? Le ministère du sacrement de la pénitence et de la réconciliation est au coeur d'un « cours » sur le « for interne » organisé par le Tribunal de la pénitencerie apostolique, jusqu'à samedi, à Rome, au palais de la Chancellerie.

Le cours est présidé par le Grand Pénitencier, le cardinal James Francis Stafford. Il aborde des questions de droit canon et de morale. Il s'adresse plus particulièrement aux jeunes prêtres. Une question qui intéresse aussi les fidèles en ce temps de carême et de réconciliation.

A ce propos, le régent de la Pénitencerie apostolique, le P. Gianfranco Girotti a confié au micro de Radio Vatican que le pape, par sa lettre apostolique pour l'année de l'Eucharistie, « Mane nobiscum, Domine », a voulu « rappeler à l'attention de tous les fidèles la nécessité de la confession, afin que la rencontre avec le Seigneur puisse se réaliser avec cette digne préparation sans laquelle ce ne serait qu'une attitude superficielle que de s'approcher pour recevoir le Corps et le Sang du Christ ».

Mais que faut-il pour une bonne confession ? Le P. Girotti indique : « Le catéchisme de l'Eglise catholique est très clair : la « contrition » occupe la première place et lorsqu'elle est « parfaite », elle remet les fautes vénielles et obtient aussi le pardon des péchés mortels, moyennant la ferme résolution de recourir, à peine ce sera possible, à la confession sacramentelle. Il y a ensuite la « confession des péchés », c'est-à-dire « l'accusation » qui nous libère et facilite notre réconciliation avec les autres. Par l'accusation (des péchés), on le sait, l'homme regarde en face les péchés dont on s'est rendu coupable ; on en assume la responsabilité, et, de cette façon, on s'ouvre de nouveau à Dieu et à la communion de l'Eglise. Un autre élément est la « satisfaction ». On sait que beaucoup de péchés offensent le prochain. Il faut faire ce qui possible pour « réparer » : par exemple, restituer les choses volées, rétablir la réputation de qui a été calomnié. C'est la simple justice qui l'exige. On sait que l'absolution enlève le péché, mais ne remédie par à tous les désordres que le péché a causés. Enfin, il y a la « pénitence » que le confesseur impose et qui doit correspondre, autant que possible, à la gravité et à la nature des péchés commis ».

Quelle devrait être la fréquence de la confession ? « Selon le précepte de l'Eglise, répond le P. Girotti, et le catéchisme de l'Eglise catholique, ainsi que le Code de Droit canon (canon 989), « tout fidèle qui a atteint l'âge de raison est tenu à l'obligation de confesser fidèlement ses péchés graves au moins une fois par an ». Celui qui est responsable d'avoir commis un péché mortel, ne doit pas recevoir la sainte communion, même s'il éprouve une grande contrition, sans avoir auparavant reçu l'absolution sacramentelle, à moins qu'il ne soit pas possible d'accéder à un confesseur. Et bien qu'elle ne soit pas strictement nécessaire, la confession des fautes quotidiennes (péchés véniels) est cependant vivement recommandée par l'Eglise. En effet, la confession régulière des péchés véniels nous aide à former notre conscience, à lutter contre les inclinations mauvaises, à progresser dans la vie de l'Esprit ».

Mais aujourd'hui, le sacrement semble délaissé par les fidèles... Le P. Girotti explique : « Le pape Luciani disait qu'après le concile de Trente les confessions avaient augmenté et les communions diminué. Après le concile Vatican II, au contraire, les communions ont augmenté et les confessions diminué. Si nous tenons présents à l'esprit les résultats d'une enquête effectuée par l'université catholique de Milan il y a quelques années, il est indéniable qu'il s'agit d'une « crise » de la confession sacramentelle. Le motif de cette crise est principalement dans la perte du sens du péché et le Saint-Père, dans l'exhortation apostolique « Reconciliatio et Paenitentia », cite les principaux motifs de la diminution de ce sens du péché : dans un monde sécularisé, la présence de Dieu n'est plus considérée comme une clef de l'agir humain ; il émerge toujours davantage cette préoccupation de ne pas culpabiliser, et de ne pas mettre de frein à la liberté ; le sens du péché diminue avec une éthique qui relativise la norme morale, en niant sa valeur absolue, niant que puissent exister des actes intrinsèquement illicites. La notion même de péché est attaquée. La diminution du nombre des confessions dépend aussi de la désaffection de nombreux baptisés pour le sacrement de la pénitence. Il y a des personnes qui continuent, même pendant longtemps, à communier sans jamais se confesser, considérant de ne pas en avoir besoin, et avec facilité et sans motifs sérieux, ils abandonnent la messe dominicale. Il y a des personnes qui vivent habituellement dans l'inimitié, qui ne pardonnent pas, etc., et malgré cela, si l'occasion se présente (funérailles, mariages, premières communions), ils s'approchent de la table eucharistique sans se confesser ».
12:36:31 PM
"Dans la célébration de la liturgie, la Sainte Ecriture a une importance extrême. C'est d'elle que sont tirés les textes qu'on lit et que l'homélie explique [...] Il faut promouvoir ce goût savoureux et vivant de la Sainte Ecriture dont témoigne la vénérable tradition des rites aussi bien orientaux qu'occidentaux." (Vatican II, La sainte liturgie, 24) - Bien au fait de l'exégèse contemporaine, Pierre Bougie commente les textes bibliques proclamés au cours des dimanches et des solennités de l'année liturgique. Avec une habileté remarquable, il situe dans leur contexte les passages d'écriture retenus par la liturgie, dégage le message qui en ressort et souligne l'actualité de cette Bonne Nouvelle. Les chrétiennes et les chrétiens qui se réunissent pour partager la Parole de Dieu aussi bien que les pasteurs qui ont à la proclamer trouveront dans ces ouvrages un outil précieux pour s'y préparer.

Bougie, Pierre
De la bouche du lion : une parole à proclamer : année B
Fides, 1999
ISBN 978-2-7621-2192-6

De la griffe du taureau : une bonne nouvelle à annoncer : année C
Fides, 2000
ISBN 978-2-7621-2279-4

De la plume de l'ange : un message à découvrir : année A
Fides, 2001
ISBN 978-2-7621-2316-6

Pour vous procurer ces livres
12:23:46 PM

M. Pierre Bougie, p.s.s.
Un bibliste parle du Code Da Vinci

Lorsque j’étais recteur au séminaire de Panama, un évêque auxiliaire habitait avec nous. Mgr Oscar Brown et moi, nous causions un bon matin de l’évangile du jour et je lui dis : « Avez-vous remarqué, Monseigneur, la femme au parfum qui s’approche de Jésus? Rien ne dit qu’elle était une prostituée. Le texte dit seulement qu’elle était pécheresse! » Il me répond, pince-sans-rire : « Elle était narcotrafiquante. » Bien sûr, il badinait et j’ai bien ri. C’est sur ce ton qu’il faut aborder le livre Code Da Vinci. C’est une oeuvre de fiction et c’est comme tel que le best-seller de Dan Brown doit être compris.
Pietro Boglioni, l’historien canadien d’origine italienne qui vit à Montréal disait que dans un roman, le fait de dire que ce n’est pas un roman fait partie du roman. L’affirmation que Marie-Madeleine était une prostituée et qu’elle est devenue l’épouse de Jésus tient de la fantaisie et ne possède aucune base factuelle. Les seuls témoins contemporains de la vie de Jésus sont les apôtres. Ce qu’ils nous ont dit de lui est contenu dans le Nouveau Testament, surtout les quatre évangiles. S’appuyer sur les évangiles gnostiques composés plus de deux cents ans après les événements relève de l’art du conteur. Avec habileté, Dan Brown y a trouvé la matière d’un thriller à la sauce moderne, tout en affirmant dans sa préface qu’il donne des informations historiques. Au chapitre 7 de l’évangile de Luc, une femme anonyme verse du parfum sur les pieds de Jésus. Elle est connue comme une pécheresse (adultère?). Au chapitre 8, Marie-Madeleine est mentionnée parmi les femmes qui accompagnaient Jésus et les apôtres. Les femmes qui ont des liens avec des hommes connus sont énumérées avec le nom de ces hommes. Ce n’est pas le cas de Marie- Madeleine. Elle n’est pas identifiée comme l’épouse de Jésus. Jésus a été célibataire à la manière des Esséniens de Qumran. Marie-Madeleine n’est pas assimilée à la femme au parfum non plus. Ne parlons pas de l’exclusion des femmes dans les premiers rôles de l’Église primitive. Marie, mère de Jésus, se distingue dans la communauté de Jérusalem. Si Marie-Madeleine avait été la femme de Jésus, elle aurait eu du relief dans les Actes des apôtres. Elle en est absente.
Comme quoi le bon roman, Code Da Vinci, peut nous amener à des réflexions des plus inattendues!
Source 
6:49:47 AM