Mercredi le 8 juin 2005
On peut trouver Dieu aussi sur le réseau. Et parmi les millions de personnes qui naviguent chaque jour sur Internet, beaucoup peuvent tomber sur des paroles d’espérance en se confrontant avec d’autres expériences culturelles et spirituelles, en abattant les barrières idéologiques, jusqu’à la découvrir des horizons nouveaux. 11:40:53 PM |
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«Tout fils qu'il était, il apprit, de ce qu'il souffrit, l'obéissance» (He 5, 8). «L'incarnation de notre Sauveur représente le plus haut accomplissement de la sollicitude divine pour les hommes. En effet, ni le ciel ni la terre, ni la mer ni l'air, ni le soleil ni la lune, ni les astres, ni tout l'univers visible et invisible, créé par sa seule parole ou plutôt porté à la lumière par sa parole conformément à sa volonté, n'indiquent son incommensurable bonté autant que le fait que le Fils unique de Dieu - celui qui était de condition divine (cf. Ph 2,6), reflet de sa gloire, empreinte de sa substance (cf. He 1, 3), qui était au commencement, qui était auprès de Dieu et était Dieu, à travers qui ont été faites toutes les choses (cf. Jn 1, 1-3) -, après avoir assumé la nature de serviteur, apparut sous forme d'homme, en raison de sa figure humaine fut considéré comme un homme, fut vu sur la terre, eut des relations avec les hommes, se chargea de nos infirmités et prit sur lui nos maladies» Théodoret de Cyr (Discours sur la Providence divine, 10: Collection de textes patristiques, LXXV, Rome 1988, pp. 250-251). «Avec sagesse et justice, le Créateur travailla pour notre salut. Car il n'a pas voulu se servir uniquement de sa puissance pour nous offrir le don de la liberté, ni utiliser uniquement sa miséricorde contre celui qui a assujetti le genre humain, afin que celui-ci n'accuse pas la miséricorde d'injustice, mais il a imaginé une voie riche d'amour pour les hommes et, dans le même temps, empreinte de justice. En effet, après avoir uni à lui la nature de l'homme désormais vaincue, il la conduit à la lutte et la dispose à réparer la défaite, à battre celui qui autrefois avait injustement remporté la victoire, à se libérer de la tyrannie de celui qui l'avait cruellement rendu esclave et à retrouver la liberté originelle» (ibid; pp. 251-252). 1:37:57 PM |
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L’éducation est une chose du cœur et Dieu seul en est le maître
« Les différentes formes de dissolution du mariage aujourd’hui, comme les unions libres, et le « mariage à l’essai », jusqu’au pseudo-mariage entre personnes du même sexe, sont au contraire des expressions d’une liberté anarchique, qui se fait passer à tort pour une vraie libération de l’homme ». « Le présupposé de la mentalité relativiste actuelle, continuait le pape, est que l’homme puisse faire de lui-même ce qu’il veut. Or, la sexualité humaine n’est pas « à côté » de notre être en tant que personne, mais elle lui appartient. Et c’est seulement lorsque la sexualité est intégrée à la personne qu’elle réussit à se donner elle-même un sens. L’homme est profondément lié à Dieu. Il lui devient semblable dans la mesure où il devient quelqu’un qui aime. La volonté de « libérer » la nature de Dieu conduit à perdre de vue la réalité même de la nature, en la renvoyant à un ensemble de fonctions dont on voudrait disposer à loisir pour construire un monde présumé meilleur ». Le pape insistait tout particulièrement sur l’éducation dans ce contexte, invitant les époux chrétiens à ne pas se décourager « dans ce contexte social et culturel où de multiples forces sont à l’œuvre, et tendent à nous éloigner de la foi et de la vie chrétienne ». « L’éducation, précisait le pape en citant don Bosco, est une chose du cœur et Dieu seul en est le maître ». Il ajoutait : « Le rapport éducatif est par nature une chose délicate : il met en effet en cause la liberté de l’autre qui, si doucement soit-il, est cependant toujours poussée à une décision. Ni les parents, ni les prêtres, ni les catéchistes, ni les autres éducateurs ne peuvent se substituer à la liberté » de ceux qu’ils éduquent. - La « prison » du relativisme - Or, la foi chrétienne « interpelle à fond la liberté en l’appelant à la foi et à la conversion ». Il soulignait à quel point une présence « massive » du relativisme dans la société et la culture constitue aujourd’hui un « obstacle particulièrement insidieux à l’œuvre d’éducation ». Car ce relativisme « ne reconnaît rien comme définitif, ne laisse comme dernière et ultime mesure son « moi » et ses envies, et sous l’apparence de la liberté, il devient pour chacun une prison et sépare les uns des autres parce que chacun est enfermé dans son propre « moi ». » Ce relativisme, analysait le pape, ne permet aucune éducation : « Sans la lumière de la vérité, tôt ou tard, toute personne est en effet condamnée à douter de la bonté même de la vie, et des relations qui la constituent, de la validité de son engagement pour construire avec les autres quelque chose de commun ».
Le mariage, comme institution, n'est pas une ingérence indue de la société ou de l'autorité, l'imposition d'une forme venue de l'extérieur, il est au contraire une exigence intrinsèque du pacte de l'amour conjugal. 12:49:43 PM |
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