Lundi le 6 février 2006
Marthe Robin, française, fondatrice des Foyers de Charité, paralysée, stigmatisée, privée totalement de nourriture et de sommeil durant 50 ans, fut l'une des plus grandes mystique de l'histoire (1902-1981). (RS).
8:56:24 PM
...la culture de la vie est basée sur l’attention aux autres, sans exclusion ni discrimination. Toute vie humaine, en tant que telle, mérite et exige d’être défendue et promue. Nous savons bien que cette vérité risque d’être souvent contredite par l’hédonisme diffus dans les sociétés dites du « bien- être » : la vie est exaltée tant qu’elle est agréable, mais on a tendance à ne plus la respecter lorsqu’elle est sujette à la maladie ou diminuée. Mais si l’on part au contraire de l’amour profond pour toute personne, il est possible de mettre en œuvre des formes efficaces de service de la vie : de la vie naissante, ou marquée par la marginalisation ou par la souffrance, spécialement dans sa phase terminale. La Vierge Marie a accueilli avec un amour parfait le Verbe de Vie, Jésus Christ, venu dans le monde afin que les hommes « aient la vie en abondance » (Jn 10,10). Nous lui confions les femmes qui attendent un enfant, les familles, le monde de la santé, les volontaires qui s’engagent de nombreuses façons différentes au service de la vie. Prions en particulier pour les personnes qui se trouvent dans des situations de plus grande difficulté.
8:53:20 PM
Marthe Robin par Mgr Marchand : « Son handicap, elle le transfigure » XXVe anniversaire - C’est aujourd’hui le XXVe anniversaire de la mort de Marthe Robin (1902-1981), fondatrice, avec le P. Georges Finet, des Foyers de Charité dans le monde (www.foyer-de-charite.com). Les « Foyers de charité » se définissent ainsi: « Les Foyers de Charité sont des communautés de baptisés catholiques, laïcs et prêtres qui, à l'exemple des premiers chrétiens, mettent en commun leurs biens matériels, intellectuels et spirituels. Ils accueillent et reçoivent fraternellement, sans distinction de nation, de race ou de situation sociale, tous ceux qui, valides ou handicapés, croyants ou chercheurs de sens, viennent chercher la lumière du Christ et recevoir l'enseignement de l'Eglise ».
8:50:05 PM
La liberté d’expression n’est pas le droit d’offenser le sentiment religieux - Pour réagir à une offense, on ne peut pas manquer au véritable esprit de toute religion. Et l’intolérance réelle ou verbale, de quelque côté qu’elle vienne, comme action ou comme réaction, constitue toujours une menace pour la paix.
12:22:06 PM
« Tu aimeras ton prochain » par le Père Cantalamessa Méditation du prédicateur de la Maison pontificale

Les pharisiens, apprenant qu’il avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu’il y a dans l’Écriture - dans la Loi et les Prophètes - dépend de ces deux commandements. » Matthieu 22,34-40

" Tu aimeras ton prochain comme toi-même ". En ajoutant les paroles " comme toi-même ", Jésus a placé devant nous un miroir auquel nous ne pouvons mentir ; il nous a donné un critère infaillible pour découvrir si nous aimons ou non notre prochain. Nous savons parfaitement, en toute circonstance, ce que signifie nous aimer nous-mêmes et ce que nous voudrions que les autres fassent pour nous. Si l'on est attentif, Jésus ne dit pas : " Ce que l'autre fait pour toi, fais-le pour lui ". Ceci serait encore la loi du talion : " Œil pour oeil, dent pour dent ". Il dit : tout ce que tu voudrais que l'autre fasse pour toi, fais-le toi-même pour lui (cf. Mt 7, 12), ce qui est bien différent.

Jésus considérait l'amour du prochain comme " son commandement ", celui dans lequel est résumée toute la Loi. " Voici quel est mon commandement : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés " (Jn 15, 12). Nombreux sont ceux qui identifient le christianisme dans son ensemble au précepte de l'amour du prochain, et ils n'ont pas tout à fait tort. Nous devons cependant essayer d'approfondir un peu. Lorsqu'on parle de l'amour du prochain, on pense immédiatement aux " oeuvres " de charité, à ce qu'il faut faire pour le prochain : lui donner à manger, à boire, le vêtir, lui rendre visite ; l'aider, en somme. Mais cela est un effet de l'amour, ce n'est pas encore l'amour. Avant la bienfaisance vient la bienveillance ; avant de faire le bien, vient le fait d'aimer. La charité doit être sans " feinte ", c'est-à-dire sincère (littéralement, " sans hypocrisie ", Rm 12, 9) ; on doit aimer " d'un coeur pur " (1 P 1, 22). On peut en effet faire la charité et l'aumône pour de nombreuses raisons qui n'ont rien à voir avec l'amour : pour faire bien, pour passer pour des bienfaiteurs, pour gagner le paradis et même par remords de conscience.

Une grande partie de la charité que nous faisons envers les pays du tiers-monde est dictée non pas par l'amour mais par le remords. Nous nous rendons effectivement compte de la différence scandaleuse qui existe entre eux et nous et nous nous sentons en partie responsables de leur misère. On peut manquer de charité, même en " faisant la charité " ! Ce serait une erreur fatale d'opposer l'amour du coeur et la charité des faits, ou de se réfugier dans les bonnes dispositions intérieures envers les autres, pour y trouver une excuse à notre manque de charité concrète, en actes.

Si tu rencontres un pauvre affamé et transi de froid, disait saint Jacques, à quoi cela sert-il de lui dire : " Mon pauvre ami, allez, réchauffe-toi, mange quelque chose ! " si tu ne lui donnes rien de ce dont il a besoin ? " Petits enfants ", ajoute saint Jean, " n'aimons ni de mots ni de langue, mais en actes et en vérité " (1 Jn 3, 18). Il ne s'agit donc pas de sous-évaluer les opérations extérieures de charité, mais de faire en sorte qu'elles se basent sur un authentique sentiment d'amour et de bienveillance.

La charité du coeur ou charité intérieure est la charité que nous pouvons tous mettre en pratique. Elle est universelle. Ce n'est pas une charité que certains - les riches et les bien-portants - peuvent seulement donner et les autres - les pauvres et les malades - seulement recevoir. Tous peuvent la donner et la recevoir. Et elle est extrêmement concrète. Il suffit de commencer à regarder avec un regard nouveau les situations et les personnes avec lesquelles nous vivons. Quel regard ? Mais c'est simple : le regard avec lequel nous voudrions que Dieu nous regarde ! Un regard d'excuse, de bienveillance, de compréhension, de pardon...

Et alors, toutes les relations changent. Tous les motifs de préjugés et d'hostilité qui nous empêchaient d'aimer une certaine personne tombent comme par miracle, et cette personne commence à apparaître pour ce qu'elle est en réalité : une pauvre créature qui souffre de ses faiblesses et de ses limites, comme toi, comme nous tous. C'est comme si le masque que les hommes et les choses ont mis sur son visage, tombait, et que la personne nous apparaissait pour ce qu'elle est vraiment.
9:51:25 AM
Les 10 commandements de Dieu
1) Un seul Dieu tu adoreras, et aimeras parfaitement.
2) Dieu en vain tu ne jureras, ni autre chose pareillement.
3) Les dimanches tu garderas, en servant Dieu dévotement.
4) Père et mère tu honoreras, afin de vivre longuement.
5) Homicide point ne seras, de fait ni volontairement.
6) Impudique point ne seras, de corps ni de consentement.
7) Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras sciemment.
8) Faux témoignage ne diras, ni mentiras aucunement.
9) L'oeuvre de la chair ne désireras, qu'en mariage seulement.
10) Biens d'autrui ne désireras, pour les avoir injustement.

Lectionnaire : - Salomon rassembla auprès de lui à Jérusalem les anciens d'Israël et tous les chefs des tribus, les chefs de famille des fils d'Israël, pour aller chercher l'arche de l'Alliance du Seigneur dans la cité de David, c'est-à-dire à Sion....Puis les prêtres transportèrent l'Arche à sa place, dans le sanctuaire qu'on appelle le Saint des saints ; ils la déposèrent sous les ailes des Kéroubim. Ceux-ci étendaient leurs ailes au-dessus de l'emplacement de l'Arche : ils abritaient l'Arche avec ses barres. Dans l'Arche, il n'y avait rien, sinon les deux tables de la Loi que Moïse y avait placées, quand le Seigneur avait conclu alliance avec les fils d'Israël au mont Horeb, à leur sortie d'Égypte. Quand les prêtres sortirent du sanctuaire, la nuée remplit le temple du Seigneur, et, à cause d'elle, les prêtres furent obligés d'interrompre le service divin : la gloire du Seigneur remplissait le Temple ! Alors Salomon s'écria : « Le Seigneur a décidé d'habiter la nuée obscure. Et maintenant, je t'ai construit, Seigneur, une demeure divine, un lieu où tu résideras éternellement. » - Voici qu'on nous l'annonce à Éphrata, nous l'avons trouvée près de Yagar. Le Seigneur l'a juré à David, et jamais il ne reprendra sa parole : « C'est un homme issu de toi que je placerai sur ton trône....« Là, je ferai germer la force de David ; pour mon messie, j'ai allumé une lampe. Je vêtirai ses ennemis de honte, mais, sur lui, la couronne fleurira. » - Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.
9:32:28 AM