Vendredi le 10 février 2006
...l’hédonisme diffus dans les sociétés dites du «bien-être» : la vie est exaltée tant qu’elle fait plaisir, mais on a tendance à ne plus la respecter lorsqu’elle est malade ou diminuée. ...promouvoir une «juste attitude envers l’autre» : la culture de la vie est en effet fondée sur l’attention aux autres, sans exclusions ni discriminations. Toute vie humaine, en tant que telle, mérite et exige d’être défendue et promue ». 9:10:59 AM |
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...le cœur de Dieu parle au cœur de l’homme. La langue de ce colloque est celle de la prière silencieuse, dans l’adoration, parfois confiée à un feuillet déposé devant le Saint-Sacrement, suscitée par la Parole de Dieu, une prière qui se prolonge dans les cierges allumés, et est recueillie par qui s’aventure dans l’église auprès de Jésus Eucharistie. Qui est partie prenante dans ce qu’on pourrait appeler ces « adorations olympiques » ? Avant tout Jésus, qui attend. 9:05:43 AM |
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Caritas, sans paroles, évangélise
...le seul mode concret de comportement ecclésial, (est) celui de l’amour de Dieu et pour Dieu, dans l’annonce de la Parole, la célébration des sacrements et le triple exercice de la charité dans le monde d’aujourd’hui: personnel, associatif et institutionnel.
Son désir explicite de susciter dans le monde un dynamisme renouvelé pour l’engagement dans la réponse humaine à l’amour divin incite le pape à insister sur certains éléments fondamentaux, certains éléments essentiels sur l’amour que Dieu, de manière mystérieuse et gratuite, offre à l’homme en Jésus-Christ, et le lien inséparable entre amour de Dieu et amour du prochain. Tous les deux s’appellent si étroitement en Jésus Christ, Dieu et homme véritable, que l’affirmation de l’amour de Dieu devient un mensonge si l’homme se ferme à son prochain ou plus encore s’il le hait, s’il ne découvre pas « l’Autre » dans tous les autres, parce qu’il doit regarder avec des yeux samaritains, depuis la perspective de Jésus Christ qui juge comme fait à lui-même tout le bien qui est fait au prochain, qu’il soit proche ou lointain.
L’amour de Dieu et l’amour pour Dieu, mis en évidence tous deux dans l’amour du prochain, sont les axes essentiels de la vie de l’Eglise; ils donnent une unité de perspective et une unité de comportement à toute la communauté ecclésiale. En plus d’être un devoir pour chaque fidèle, c’est également un devoir pour toute la communauté ecclésiale qui, dans son action caritative doit refléter l’amour trinitaire, l’amour de Dieu qui nous unit à Dieu jusqu’à ce que, à la fin, Dieu soit tout en tous ».
Benoît XVI affirme qu’il ne peut y avoir une Eglise authentique du Christ sans annonce, célébration et témoignage institutionnel. Les trois tâches se présupposent mutuellement et ne peuvent être séparées l’une de l’autre. Les trois font de l’Eglise une communauté d’amour, signe tangible de l’amour de Dieu pour toute l’humanité.
De plus, l’exercice de la charité – lit-on dans l’encyclique - a été un caractère constitutif dans l’Eglise depuis ses origines. Dans la structure fondamentale de l’Eglise a surgi le ‘diaconía’, le service de l’amour du prochain exercé d’une manière communautaire et ordonnée »...
A l’heure actuelle, « Les organisations caritatives de l’Église, à commencer par les Caritas (diocésaines, nationales, internationale), doivent faire tout leur possible pour que soient mis à disposition les moyens nécessaires. Selon le modèle donné par la parabole du bon Samaritain, la charité chrétienne est avant tout simplement la réponse à ce qui, dans une situation déterminée, constitue la nécessité immédiate... »
« ... J’essaie aussi de démontrer comment l’acte personnel qui vient de Dieu est un acte d’amour. Cet acte d’amour doit aussi s’exprimer comme un acte ecclésial, institutionnel. S’il est vrai que l’Eglise est l’expression de l’amour de Dieu, de cet amour que Dieu éprouve pour sa créature humaine, il doit être également vrai que l’acte fondateur de la foi qui crée et unit l’Eglise et nous donne l’espérance de la vie éternelle et de la présence de Dieu dans le monde, engendre un acte ecclésial.
C’est-à-dire que l’Eglise, en tant qu’Eglise et en tant que communauté, doit aimer institutionnellement. Et ‘Caritas,’ comme nous l’appelons, n’est pas une simple organisation semblable aux autres organisations philanthropiques, mais l’expression nécessaire de l’acte d’amour personnel plus profond par lequel Dieu nous a créés, éveillant en nos cœurs la tendance à l’amour, reflet du Dieu Amour qui nous a fait à son image ».
Pour que ceux qui assument cette tâche, incombant à tous, ne dégradent pas l’essence de la charité chrétienne, le Saint Père souligne la nécessité de: S’appuyer sur l’expérience d’une rencontre personnelle avec le Christ, dont l’amour a touché le cœur de celui qui croît, suscitant en lui l’amour du prochain, Etre indépendant des partis et des idéologies. Le programme de vie du chrétien est celui d’un cœur qui voit. Ce cœur voit où l’amour est nécessaire et il agit en conséquence.
Ne pas être un moyen au service de ce qu’on appelle aujourd’hui le prosélytisme. L’amour est gratuit. Il n’est pas utilisé pour parvenir à d’autres fins.
Ma première conclusion de la réflexion que nous offre Deus Caritas est, se présente sous la forme d’une consigne: qu’il n’y ait pas dans l’Eglise universelle une communauté ecclésiale qui ne soit pas organisée pour exercer la charité et, en outre, qu’aucun membre de la communauté ne se sente étranger à l’organisation de la charité institutionnelle locale grâce à laquelle il s’incorpore au réseau universel de la solidarité de l’Eglise, véritable Internet de la communication chrétienne du bien ». 9:00:12 AM |
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« Il lui mit les doigts dans les oreilles et…lui toucha la langue »...tout comme il se donne à manger [dans l’eucharistie]. C'est par ce moyen qu'il fait disparaître les défauts et ressuscite les morts, pour que nous puissions reconnaître que, grâce à son corps « où habite la plénitude de la divinité » (Col 2,9), les défauts de notre humanité sont comblés et que la vraie vie est donnée aux mortels par ce corps où habite la vraie vie. Saint Ephrem (vers 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église Sermon « Sur notre Seigneur », 10-11 8:22:56 AM |
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Lectionnaire : - Un jour qu'il était sorti de Jérusalem, il fut arrêté en chemin par le prophète Ahias de Silo ; celui-ci portait un manteau neuf, et tous deux étaient seuls dans la campagne. Ahias prit le manteau neuf qu'il portait et le déchira en douze morceaux. Puis il dit à Jéroboam : « Prends pour toi dix morceaux, car ainsi parle le Seigneur, Dieu d'Israël : Voici que je vais déchirer le royaume en l'arrachant à Salomon, et je te donnerai dix tribus. Il lui restera une tribu, à cause de mon serviteur David, et de Jérusalem, la ville que je me suis choisie parmi toutes les tribus d'Israël. » ... Les dix tribus d'Israël rejetèrent la maison de David, et cette situation dure encore aujourd'hui où ceci est écrit.
- Tu n'auras pas chez toi d'autres dieux, tu ne serviras aucun dieu étranger. « C'est moi, le Seigneur ton Dieu, qui t'ai fait monter de la terre d'Égypte !... « Ah ! Si mon peuple m'écoutait, Israël, s'il allait sur mes chemins !... « Mes adversaires s'abaisseraient devant lui ; tel serait leur sort à jamais ! Je le nourrirais de la fleur du froment, je te rassasierais avec le miel du rocher ! »
- On lui amène un sourd-muet, et on le prie de poser la main sur lui. Jésus l'emmena à l'écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, prenant de la salive, lui toucha la langue. Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c'est-à-dire : « Ouvre-toi ! » Ses oreilles s'ouvrirent ; aussitôt sa langue se délia, et il parlait correctement. Alors Jésus leur recommanda de n'en rien dire à personne ; mais plus il le leur recommandait, plus ils le proclamaient. 8:13:18 AM |
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