Vendredi le 17 mars 2006
Le mot ‘agonie’ « doit être compris dans le sens originel de lutte ...Le temps où la prière se transforme en lutte, fatigue, agonie, est arrivé lorsque Dieu demande une chose que la nature n’est pas prête à lui donner et lorsque l’action de Dieu devient incompréhensible et déconcertante. Deux exemples de « lutte avec Dieu » : celui de Jacob, dans l’Ancien Testament (Gn 32), qui « lutte pour faire plier Dieu à sa volonté » et celui de Jésus qui « lutte pour faire plier sa volonté humaine à Dieu ». A qui ressemblons-nous ? A Jacob, lorsque « nous luttons pour pousser Dieu à changer de décision, plus que pour nous changer nous-mêmes et accepter sa volonté ; pour qu’il nous ôte cette croix, plus que pour être en mesure de la porter avec lui ».« Nous ressemblons à Jésus si, même au milieu des gémissements et de la chair qui sue du sang, nous cherchons à nous abandonner à la volonté du Père ». Les deux prières n’ont pas le même résultat : « Dieu ne donne pas son nom à Jacob mais à Jésus il donnera le nom qui est au-dessus de tout nom » « Une chose étrange » qui se produit parfois lorsque l’on prie : une inversion des rôles. « Dieu devient celui qui prie et l’homme celui qui est prié. Nous nous sommes mis en prière pour demander une chose à Dieu et, une fois en prière, nous nous rendons progressivement compte que c’est lui, Dieu, qui nous tend la main, nous demandant quelque chose. Nous sommes allés lui demander d’enlever une épine de notre chair, une croix, une épreuve, de nous délivrer de telle ou telle charge ou situation, de la proximité d’une personne… Et voilà que Dieu nous demande précisément d’accepter cette croix, cette situation, cette charge, cette personne »... « le lieu privilégié où nous pouvons rencontrer Jésus ‘en agonie jusqu’à la fin du monde’ est l’Eucharistie »... le Christ est également « en agonie jusqu’à la fin du monde », « à travers les membres de son corps mystique ». Texte intégral de la première prédication de Carême du p. Cantalamessa 6:43:19 PM |
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On retrouve chez Marthe l'idée de base, alors peu courante bien qu'elle s'inspire des communautés laïques de l'Église primitive: des petits groupes de laïcs fraternels vivant en famille, mais s'aimant, comme dans une famille très unie. "Il faut la communion entre nous pour faire la communauté" dit-elle. Et s'il se trouve des tièdes, "que la communauté les porte davantage en ne leur demandant pas tout ce que l'on demande aux autres". Cependant, les Foyers de charité ne sont pas de petites communautés spirituelles refermées sur elles-mêmes; elles doivent rayonner sur le monde pour soulever la lourde pâte humaine. Marthe l'exprime bien dans ce texte: "Oû trouver des âmes qui utilisent toutes leurs énergies, déploient toutes leurs facultés, dépensent toutes leurs forces sans tendre jamais à vide, et qui veulent à tout prix s'unir à Celui qui est leur tout en ce monde et en l'autre? Des âmes qui aient la noble vaillance de Le chercher toujours, même dans la souffrance et dans la fidélité journalière aux multiples devoirs que son amour leur a tracés?" Marthe Robin Le voyage immobile, Jean Jacques Antier, Librairie Académique Perrin, 1991, pp 359 5:56:37 PM |
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Je dois demander la grâce d’être meilleur à la fin du Carême que je ne le suis au début. Voilà le plus beau fruit du Carême. 1:13:05 PM |
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Medjugorje, message du 25 février 2006 "Chers enfants, en ce temps de grace du Careme, je vous invite a ouvrir vos coeurs aux dons que Dieu désire vous donner. Ne soyez pas fermés, mais, par la priere et le renoncement, dites "oui" a Dieu et Lui vous donnera en abondance. De meme qu'au printemps la terre s'ouvre a la semence et porte du fruit en abondance, de meme votre Pere du Ciel vous donnera-t-il en abondance. Je suis avec vous et je vous aime, petits enfants, d'un tendre amour. Merci d'avoir répondu a mon appel." 1:12:43 PM |
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Lectionnaire : - Il voulait le sauver de leurs mains et le ramener à son père. Dès que Joseph eut rejoint ses frères, ils le dépouillèrent de la tunique précieuse qu'il portait, ils se saisirent de lui et le jetèrent dans la citerne, qui était vide et sans eau. Ils s'assirent ensuite pour manger. En levant les yeux, ils virent une caravane d'Ismaélites qui venait de Galaad. Leurs chameaux étaient chargés d'aromates, de baume et de myrrhe qu'ils allaient livrer en Égypte. Alors Juda dit à ses frères : « Quel profit aurions-nous à tuer notre frère et à dissimuler sa mort ? Vendons-le plutôt aux Ismaélites et ne portons pas la main sur lui, car il est du même sang que nous, c'est notre frère. » Les autres l'écoutèrent. Quand la caravane arriva, ils retirèrent Joseph de la citerne, ils le vendirent pour vingt pièces d'argent aux Ismaélites, et ceux-ci l'emmenèrent en Égypte. - Cherchez le Seigneur et sa puissance, recherchez sans trêve sa face - Jésus leur dit : « N'avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C'est là l'oeuvre du Seigneur, une merveille sous nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui fera produire son fruit. Et tout homme qui tombera sur cette pierre sera brisé ; celui sur qui elle tombera, elle le pulvérisera ! » Les chefs des prêtres et les pharisiens, en entendant ces paraboles, avaient bien compris que Jésus parlait d'eux. Tout en cherchant à l'arrêter, ils eurent peur de la foule, parce qu'elle le tenait pour un prophète. 8:57:08 AM |
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