Mercredi le 29 mars 2006
"Fruit de l'Esprit -a précisé Benoît XVI- la communion se nourrit du pain eucharistique et s'exprime dans la fraternité, anticipant ainsi la gloire à venir. C'est le don qui nous tire de notre solitude et nous fait participer à l'amour qui nous unit à Dieu et entre-nous, un don capital si l'on pense à la fragmentation et aux conflits qui affligent les relations entre personnes, groupes et peuples". "La communion est véritablement la Bonne Nouvelle qui écarte toute solitude, un don précieux qui nous fait sentir écoutés et aimés de Dieu dans l'unité de son peuple, rassemblé au nom de la Trinité. Elle est aussi la lumière qui fait briller l'Eglise comme un signal dressé parmi les peuples... L'Eglise -a conclu le Pape- se montre ainsi comme une merveilleuse création d'amour, faite pour rapprocher toute femme et tout homme du Christ". 8:49:16 PM |
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VIIe Séminaire de l'OCVF - L'euthanasie et le suicide assisté posent de grands défis éthiques
Abordant la question des soins palliatifs, le docteur Joseph Ayoub, cancérologue à l’hôpital Notre-Dame du Centre hospitalier de l’Université de Montréal, a souligné l’espoir que ceux-ci suscitaient auprès des malades face à la douleur physique et la détresse existentielle. Selon lui, l'objectif est d’offrir, grâce à l’intervention d’une équipe multidisciplinaire, des soins médicaux appropriés et d'entourer de chaleur humaine les patients en phase terminale. Au centre de la philosophie qui sous-tend ce mouvement, affirme le médecin, figurent une écoute attentive et un respect qui témoignent de la dignité du malade à un moment où il se perçoit comme un fardeau. « La voie des soins palliatifs représente dans notre société moderne un des meilleurs moyens d'exprimer notre compassion envers des patients en fin de vie », a-t-il ajouté.
Pour sa part, le docteur Suzanne Philips-Nootens, vice-doyenne à la recherche et aux études supérieures et directrice des programmes de droit et politiques de la santé à l’Université de Sherbrooke, a soutenu que la dignité ne peut se réduire à l’exercice de l’autonomie, aussi importante que soit celle-ci. Sinon, que deviennent le malade mourant, le malade inconscient, la personne profondément atteinte dans ses facultés intellectuelles? « Il nous faut être constamment présents dans ce débat crucial et lutter sans relâche contre l’attrait des solutions faciles et des discours simplistes », a-t-elle déclaré.
Au cours du séminaire, d’autres intervenants ont mis l’accent sur le rôle de la foi en fin de vie; les promesses technologiques confrontées aux pressions économiques; les directives anticipées de fin de vie adressées au personnel médical, etc.
Le docteur Margaret Somerville, professeure aux Facultés de droit et de médecine de l’Université McGill, à Montréal, a soutenu que la question de l’euthanasie constitue un ballon d’essai pour les valeurs rivales de la société canadienne. 5:39:05 AM |
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