Vendredi le 16 juin 2006
Les exigences du Christ et la joie du coeur - Chers jeunes, vous m'avez fait savoir que vous considérez souvent l’Eglise comme une institution qui ne fait que promulguer des règlements et des lois… Et vous en concluez qu'il y a un profond hiatus entre la joie qui émane de la parole du Christ et le sens d'oppression que suscite en vous la rigidité de l'Église… Mais l'Évangile nous présente un Christ très exigeant qui invite à une radicale conversion du coeur, au détachement des biens de la terre, au pardon des offenses, à l'amour envers l'ennemi, à la patiente acceptation des persécutions et même au sacrifice de sa propre vie par amour du prochain. En ce qui concerne le domaine particulier de la sexualité, on connaît la ferme position qu'il a prise en défense de l'indissolubilité du mariage et à la condamnation prononcée même à l'égard du simple adultère commis dans le coeur. Et pourrait-on ne pas être impressionné face au précepte de « s'arracher l’oeil » ou de « se tailler la main » si ces membres sont une occasion de « scandale » ?… La licence morale ne rend pas les hommes heureux. De même la société de consommation n'apporte pas la joie du coeur. L'être humain ne se réalise que dans la mesure où il sait accepter les exigences qui proviennent de sa dignité d'être créé « à l'image et à la ressemblance de Dieu » (Gn 1,27). C'est pourquoi, si aujourd'hui l'Église dit des choses qui ne plaisent pas, c'est qu'elle se sent obligée de le faire. Elle le fait par devoir de loyauté… Ne serait-ce donc pas vrai que le message évangélique est un message de joie ? Au contraire, c'est absolument vrai ! Et comment est-ce possible ? La réponse se trouve dans un mot, un seul mot, un mot bref, mais au contenu vaste comme la mer. Et ce mot est : amour. La rigueur du précepte et la joie du coeur peuvent parfaitement se concilier. Qui aime ne craint pas le sacrifice. Et même, il cherche dans le sacrifice la preuve plus convaincante de l'authenticité de son amour. Jean Paul II Discours aux jeunes du Pays-Bas, 14 mai 1985 (trad. ORf 21) 9:44:06 AM |
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« Depuis toujours, tous les hommes, d’une manière ou d’une autre, attendent dans leur cœur un changement, une transformation du monde. Maintenant se réalise l’acte central de transformation qui est seul en mesure de renouveler vraiment le monde: la violence se transforme en amour et donc la mort en vie. Puisque cet acte change la mort en amour, la mort comme telle est déjà dépassée au plus profond d’elle-même, la résurrection est déjà présente en elle. La mort est, pour ainsi dire, intimement blessée, de telle sorte qu’elle ne peut avoir le dernier mot. Pour reprendre une image qui nous est familière, il s'agit d’une fission nucléaire portée au plus intime de l’être – la victoire de l’amour sur la haine, la victoire de l’amour sur la mort. Seule l’explosion intime du bien qui vainc le mal peut alors engendrer la chaîne des transformations qui, peu à peu, changeront le monde. Tous les autres changements demeurent superficiels et ne sauvent pas. C’est pourquoi nous parlons de rédemption: ce qui du plus profond était nécessaire se réalise, et nous pouvons entrer dans ce dynamisme. Jésus peut distribuer son Corps, parce qu’il se donne réellement lui-même. » Benoît XVI le 21 août 2005, lors de la messe de clôture de la JMJ, à Cologne 9:39:53 AM |
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Lectionnaire : - Là, il entra dans une caverne et y passa la nuit. La parole du Seigneur lui fut adressée : « Sors dans la montagne et tiens-toi devant le Seigneur, car il va passer. » A l'approche du Seigneur, il y eut un ouragan, si fort et si violent qu'il fendait les montagnes et brisait les rochers, mais le Seigneur n'était pas dans l'ouragan ; et après l'ouragan, il y eut un tremblement de terre, mais le Seigneur n'était pas dans le tremblement de terre ; et après ce tremblement de terre, un feu, mais le Seigneur n'était pas dans ce feu ; et après ce feu, le murmure d'une brise légère. Aussitôt qu'il l'entendit, Élie se couvrit le visage avec son manteau, il sortit et se tint à l'entrée de la caverne. Alors il entendit une voix qui disait : « Que fais-tu là, Élie ? » Il répondit : « J'éprouve une ardeur jalouse pour toi, Seigneur, Dieu de l'univers, car les fils d'Israël ont abandonné ton Alliance, renversé tes autels, et tué tes prophètes par l'épée. Je suis le seul à être resté et ils cherchent à me tuer. » Le Seigneur lui dit : « Repars vers Damas, par le chemin du désert. Arrivé là, tu consacreras par l'onction Hazaël comme roi de Syrie ; puis tu consacreras Jéhu, fils de Namsi, comme roi d'Israël ; et tu consacreras Élisée, fils de Shafate, comme prophète pour te succéder. » - Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? Si des méchants s'avancent contre moi pour me déchirer, ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires, qui perdent pied et succombent. Qu'une armée se déploie devant moi, mon coeur est sans crainte ; que la bataille s'engage contre moi, je garde confiance. J'ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m'attacher à son temple. Oui, il me réserve un lieu sûr au jour du malheur ; il me cache au plus secret de sa tente, il m'élève sur le roc. Maintenant je relève la tête devant mes ennemis. J'irai célébrer dans sa tente le sacrifice d'ovation ; je chanterai, je fêterai le Seigneur. Écoute, Seigneur, je t'appelle ! Pitié ! Réponds-moi ! Mon coeur m'a redit ta parole : « Cherchez ma face. » C'est ta face, Seigneur, que je cherche : ne me cache pas ta face. N'écarte pas ton serviteur avec colère : tu restes mon secours. Ne me laisse pas, ne m'abandonne pas, Dieu, mon salut ! Mon père et ma mère m'abandonnent ; le Seigneur me reçoit. Enseigne-moi ton chemin, Seigneur, conduis-moi par des routes sûres, malgré ceux qui me guettent. Ne me livre pas à la merci de l'adversaire : contre moi se sont levés de faux témoins qui soufflent la violence. Mais j'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. » - Vous avez appris qu'il a été dit : Tu ne commettras pas d'adultère. Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui regarde une femme et la désire a déjà commis l'adultère avec elle dans son coeur. Si ton oeil droit entraîne ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi : car c'est ton intérêt de perdre un de tes membres, et que ton corps tout entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si ta main droite entraîne ta chute, coupe-la et jette-la loin de toi : car c'est ton intérêt de perdre un de tes membres, et que ton corps tout entier ne s'en aille pas dans la géhenne. Il a été dit encore : Si quelqu'un renvoie sa femme, qu'il lui donne un acte de répudiation. Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui renvoie sa femme, sauf en cas d'union illégitime, la pousse à l'adultère ; et si quelqu'un épouse une femme renvoyée, il est adultère. 6:20:09 AM |
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