Vendredi le 15 septembre 2006
En cette fête de Notre Dame des Douleurs : prions le rosaire pour le Pape, le dialogue inter-religieux avec les musulmans, la cessation de toute forme de violence au nom de Dieu, et pour que face à la fervente religiosité des croyants musulmans, la culture occidentale sécularisée évite « le mépris de Dieu et le cynisme qui considère la dérision du sacré comme un droit de la liberté ». 5:41:05 PM |
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Le dialogue entre les religions est "une question cruciale ....le dialogue nécessaire devait être "mené dans la vérité et sur des fondements intellectuels valides". "Les réflexions du Saint-Père doivent être insérées dans ce contexte" a déclaré, vendredi 14 septembre, le nouveau ministre des affaires étrangères du Vatican, Mgr Dominique Mamberti......"Celui qui critique le pape méconnaît l'intention de son discours qui était d'inviter au dialogue entre les religions", affirme la chancelière allemande Angela Merkel. "Le pape s'est clairement engagé en faveur de ce dialogue, que je soutiens également pour ma part (...) Ce que Benoît XVI exprime nettement, c'est son refus résolu et sans compromission de tout emploi de la violence au nom de la religion", ajoute Angela Merkel, elle-même de confession protestante. 5:19:42 PM |
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Rencontre avec les représentants de la science, au grand amphithéâtre de l’université de Ratisbonne (12 septembre 2006) [Allemand, Anglais, Italien] [Français] 3:40:46 PM |
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Le discours de Benoît XVI à Ratisbonne est un discours universitaire, destiné à des spécialistes. Il traite de la place de la raison dans le christianisme, thème cher depuis toujours à Joseph Ratzinger. Il s'est référé à l'islam, mais son intervention ne tourne pas autour de celui-ci. Selon Benoît XVI, la raison est consubstantielle au christianisme, c'est-à-dire que foi et raison sont liées. Il y a des points communs entre la raison de Dieu et la raison humaine, car l'homme est créé à l'image de Dieu. Il n’en est pas ainsi selon l'islam, il n’y a donc rien de commun, pas plus la raison qu’autre chose, entre l’homme et Dieu. Dieu et raison sont ici deux notions très différentes. Le pape reproche, dans l'affirmation "ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu", la justification de la violence par l'islam. Violence physique bien sur, mais aussi violence morale. Par exemple le fait qu'il est interdit à un musulman de se convertir à une autre religion, ce qui peut entraîner une condamnation à mort. L'ouverture implique de savoir qui l'on est, et ce dans le but de communiquer sans se mentir. Joseph Ratzinger a travaillé pendant 30 ans avec Jean-Paul II. Les médias aiment le caricaturer mais c'est un excellent théologien, et un penseur respecté. Ce n’est pas pour rien qu’il a été élu à l’Académie des sciences morales et politiques en 1992. La problématique est l'ajustement entre le progrès des sciences et la religion. Quelle est la vision du monde d'un scientifique ? Quelle est celle d'un croyant ? Comment ces deux attributs peuvent-ils être réunis dans une même personne – comme c’était le cas chez Galilée ou Newton. La religion catholique ne s'oppose pas à la science, elle pense que Dieu a pensé le monde. Les pays musulmans, quand à eux, ont connu une très forte stagnation au niveau scientifique après leur brillante civilisation du Moyen Age. Ils ont eu à cette époque de grands philosophes, mais qui ont toujours été considérés comme plus ou moins hérétiques par rapport à l'islam. Les sociétés musulmanes sont passées à côté de l'histoire de la pensée moderne. Il n'y a pas eu de réflexion collective sur la problématique du rapport entre science et foi. Individuellement, de grands penseurs existent sûrement; collectivement la civilisation musulmane a plusieurs siècles de retard à rattraper par rapport à la réflexion du monde chrétien dans le domaine scientifique. La religion catholique n'est pas à l'abri de tout reproche sur ce point, car elle n’a pas toujours été à la hauteur de sa propre doctrine. Cependant, les accusations d'obscurantisme, qui ont pu être fondées dans tel ou tel cas, méconnaissent totalement le rationalisme inhérent au christianisme depuis ses origines, puisqu’un de ses thèmes fondamentaux est celui de la Raison créatrice. 2:51:40 PM |
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Le message final de Benoît XVI en Allemagne est social Les 25 ans de l’encyclique sur le travail « Laborem exercens » - le 14 septembre, tombe le 25e anniversaire de la publication de l’encyclique « Laborem exercens » par laquelle le grand pape Jean-Paul II a indiqué dans le travail ‘une dimension fondamentale de l’existence de l’homme sur la terre’ (n.4). » Benoît XVI soulignait un autre enseignement de cette encyclique sociale de Jean-Paul II : « Il a rappelé à tous que ‘le premier fondement de la valeur du travail est l’homme lui-même’(n.6) ». Et il insistait sur ce troisième passage : « Le travail est donc, notait-il, ‘un bien de l’homme’ parce que par lui, ‘l’homme non seulement transforme la nature en l’adaptant à ses besoins, mais il se réalise aussi lui-même en tant qu’homme, et même, en un certain sens, il devient davantage homme’ (n.9) ». 8:57:25 AM |
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« La foi est fruit de l’âme, non du corps. Celui qui veut donc conduire une personne à la foi a besoin de la capacité de bien parler et de raisonner correctement, et non de la violence et de la menace », a-t-il poursuivi, citant l’empereur byzantin. 8:53:13 AM |
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Comme dans l’orgue, une main experte doit toujours à nouveau ramener les disharmonies à la juste consonance, ainsi nous devons dans l’Eglise aussi, dans la variété des dons et des charismes, trouver toujours à nouveau l’accord dans la louange et dans l’amour fraternel, grâce à la communion de la foi. Plus, à travers la liturgie, nous nous laissons transformer dans le Christ, et plus nous serons capables de transformer aussi le monde, en rayonnant la bonté, la miséricorde, et l’amour pour les hommes du Christ. 8:50:37 AM |
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Les multiples possibilités de l’orgue nous rappellent d’une certaine façon l’immensité et la magnificence de Dieu. S. D. G. 8:48:10 AM |
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Lorsque le ministère nous consume, il est difficile de faire l’expérience de la joie, il nous est trop demandé… Et je ne peux donner de conseils miraculeux, je peux seulement citer l’Epître aux Philippiens : nous devons avoir la mentalité de Jésus-Christ, l’esprit de Jésus, et laisser la gloire de Dieu descendre dans la misère de l’humanité ». L’esprit du Christ c’est aussi, disait le pape, « l’amour des hommes » et « la joie d’apporter l’Evangile aux hommes afin que dans les hommes se construise le Royaume de Dieu ». « Tant de fois, Jésus s’est retiré seul pour prier. Mais qui est envoyé par lui doit aussi s’approcher des gens pour proclamer la présence de Jésus au milieu des hommes pour que se réalise la volonté du Père céleste. Tels sont les deux aspects du sacerdoce : être avec Jésus pour le connaître, de l’intérieur, découvrir de l’intérieur ce trésor, puis aller vers les hommes pour partager ce trésor avec eux ». « Ces deux aspects de l’esprit de Jésus signifient concrètement un zèle qui grandit lorsque nous rencontrons le Christ, et nous pouvons ensuite aller vers les pauvres et les enfants, pour être des évangélisateurs », ajoutait le pape. « Or, pour ne pas être vide, reprenait Benoît XVI, ce zèle doit être accompagné de l’acceptation de nos limites : il y a des choses que nous ne pouvons pas faire. Je dois faire ce que je peux faire et laisser à Dieu et aux autres ce que je ne peux pas faire… L’Eglise est l’Eglise de Dieu… le reste, je le laisse dans tes mains, Seigneur, ma force ne me porte pas plus loin… Le Seigneur me donnera des collaborateurs ». Aussi le pape soulignait-il l’importance de « l’intériorité » : « Nous ne pouvons rien donner aux autres si nous n’avons pas d’intériorité. Nous devons trouver les sources de cette intériorité, comme la messe, célébrée de l’intérieur, et la remise de notre vie entre les mains de Dieu ». Insistant sur la célébration de l’Eucharistie, le pape ajoutait : « Lorsque nous disons ‘Ceci est mon Corps’, nous sommes en communion avec le Christ, et fortifiés dans la communion avec Jésus, ce n’est pas un devoir extérieur. Et ainsi enrichis, nous nous recevons plus que ce que nous pouvons donner ». Mais Benoît XVI insistait aussi sur cet « espace que donne l’Eglise » et qu’est « la liturgie des heures ». Nous prions, disait-il, « avec Israël », dans l’Ancien testament, « et avec le Christ » qui est « le sujet de ces prières et le Christ lui-même et ensuite les autres hommes y entrent aussi lorsque nous sommes en train de prier, pour nous, mais aussi en tant que représentant des autres ». Le pape affirmait que prier la liturgie des heures ce n’est pas seulement « se retirer en privé » mais c’est aussi un acte de « sollicitude pastorale » : nous pouvons ainsi « faire entrer dans l’Eglise orante d’autres personnes ». Reprenant le thème de son voyage : « Celui qui croit n’est jamais seul », le pape appliquait cette réalité aux prêtres, dans un « double sens » : « Nous ne sommes pas seuls parce que le Christ est avec nous et nous avec lui », mais aussi parce que « nous faisons partie d’un presbyterium de prêtres et diacres », le prêtre est en communion avec ses confrères, pas seulement « au sens canonique et juridique », mais comme une expérience « personnelle ». « Certains souffrent de solitude, mais lorsque nous nous sentons comme faisant partie d’un groupe, de ce presbyterium, alors la joie et la force reviennent », concluait le pape. 8:43:39 AM |
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...la vocation, et les points cardinaux de la vie du prêtre, un point que le pape soulignait pour la seconde fois en six jours. La vocation, soulignait le pape, ne se « fabrique pas », il faut « prier », c’est quelque chose qui se passe entre « le cœur de Dieu et le cœur de l’homme ». Benoît XVI commentait le passage de l’Evangile où le Christ exhorte ses disciples à prier le « maître de la moisson » à « envoyer des ouvrier à sa moisson ». Il invitait l’assemblée à prier, une prière qui est « un appel au cœur de Dieu et au cœur des hommes », afin que le cœur de l’homme soit « disponible » à cet appel et « persévérant », « dans les moments de joie et dans l’obscurité de la nuit, avec les difficultés ». 8:40:08 AM |
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Notre Dame des Douleurs : - Pendant les jours de sa vie mortelle, il a présenté, avec un grand cri et dans les larmes, sa prière et sa supplication à Dieu qui pouvait le sauver de la mort ; et, parce qu'il s'est soumis en tout, il a été exaucé. Bien qu'il soit le Fils, il a pourtant appris l'obéissance par les souffrances de sa Passion ; et, ainsi conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel. - En toi, Seigneur, j'ai mon refuge ; garde-moi d'être humilié pour toujours. Dans ta justice, libère-moi ; écoute, et viens me délivrer. Sois le rocher qui m'abrite, la maison fortifiée qui me sauve. Ma forteresse et mon roc, c'est toi : pour l'honneur de ton nom, tu me guides et me conduis. Tu m'arraches au filet qu'ils m'ont tendu ; oui, c'est toi mon abri. En tes mains je remets mon esprit ; tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité. Je hais les adorateurs de faux dieux, et moi, je suis sûr du Seigneur. Ton amour me fait danser de joie : tu vois ma misère et tu sais ma détresse. Tu ne m'as pas livré aux mains de l'ennemi ; devant moi, tu as ouvert un passage. Prends pitié de moi, Seigneur, je suis en détresse. La douleur me ronge les yeux, la gorge et les entrailles. Ma vie s'achève dans les larmes, et mes années, dans les souffrances. Le péché m'a fait perdre mes forces, il me ronge les os. Je suis la risée de mes adversaires et même de mes voisins, je fais peur à mes amis (s'ils me voient dans la rue, ils me fuient). On m'ignore comme un mort oublié, comme une chose qu'on jette. J'entends les calomnies de la foule : de tous côtés c'est l'épouvante. Ils ont tenu conseil contre moi, ils s'accordent pour m'ôter la vie. Moi, je suis sûr de toi, Seigneur, je dis : « Tu es mon Dieu ! » Mes jours sont dans ta main : délivre-moi des mains hostiles qui s'acharnent. Sur ton serviteur, que s'illumine ta face ; sauve-moi par ton amour. Seigneur, garde-moi d'être humilié, moi qui t'appelle. [Mais qu'ils soient humiliés, les impies ; qu'ils entrent dans le silence des morts ! Qu'ils deviennent muets, ces menteurs, car ils parlent contre le juste avec orgueil, insolence et mépris.] Qu'ils sont grands, tes bienfaits ! Tu les réserves à ceux qui te craignent. Tu combles, à la face du monde, ceux qui ont en toi leur refuge. Tu les caches au plus secret de ta face, loin des intrigues des hommes. Tu leur réserves un lieu sûr, loin des langues méchantes. Béni soit le Seigneur : son amour a fait pour moi des merveilles dans la ville retranchée ! Et moi, dans mon trouble, je disais : « Je ne suis plus devant tes yeux. » Pourtant, tu écoutais ma prière quand je criais vers toi. Aimez le Seigneur, vous, ses fidèles : le Seigneur veille sur les siens ; mais il rétribue avec rigueur qui se montre arrogant. Soyez forts, prenez courage, vous tous qui espérez le Seigneur ! - Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. 8:12:16 AM |
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Un discours qui entrera dans l'histoire de l'Eglise
La réaction du secrétaire général du Conseil central des musulmans en Allemagne, Aiman Mazyek : "Les paroles du pape sont probablement dirigées contre les groupes qui confondent l'islam avec une idéologie et qui abusent de la religion. Nous, les musulmans, voyons là également un problème. Nous devons faire notre autocritique et combattre le nihilisme qui s'est installé dans l'islam. Les musulmans qui aiment la paix doivent prendre leurs distances avec l'extrémisme." 7:54:56 AM |
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Conversion by violence not of God ...a reason which is deaf to the divine and which relegates religion into the realm of subcultures is incapable of entering a dialogue of cultures. But he assured that his critique of modern reason "has nothing to do with putting the clock back." "The positive aspects of modernity are to be acknowledged unreservedly" . 7:42:21 AM |
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