Samedi le 16 septembre 2006
S'il fallait une preuve de plus pour appuyer le discours du pape, ce sont donc des musulmans eux-mêmes qui la fournissent. ....Mais la complaisance avec laquelle la presse occidentale relaie cette indignation, sans prendre le soin d'expliquer ou de critiquer l'argumentaire pontifical, prouve aussi que l'irrationalité est bien partagée, et que les pathologies de la religion et de la raison sont bien les deux grands défis que l'Église catholique doit relever aujourd'hui.
9:16:00 PM
If all sons and daughters of God understand the Holy War (Jihad) as a personal fight against sin within the self, then we can all regard each other as brothers and sisters and live in peace and work together to build a better world. But externalizing this attempt at purification — "ethnic cleansing" as it is sometimes called — is not the work of God, but the work of the devil. The inner Jihad leads to purification and peace; its exterior counterpart brings about discrimination and war. Donald DeMarco. "Islam: The Appeal and the Peril." National Catholic Register. (January, 2002).
9:00:41 PM
Déclaration du cardinal Bertone, secrétaire d’Etat

ROME, Samedi 16 septembre 2006 (ZENIT.org) - Face aux réactions de différentes communautés musulmanes à certains passages du Discours du pape Benoît XVI à l’Université de Ratisbonne, le 12 septembre dernier, dans le cadre de son voyage en Allemagne, le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat, a publié ce samedi la déclaration suivante :

* * *

Face aux réactions de la part des musulmans concernant certains passages du discours du Saint-Père Benoît XVI à l’Université de Ratisbonne, je souhaite ajouter ce qui suit aux éclaircissements et précisions déjà apportés par le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège :

- La position du pape sur l’islam est clairement celle qui est exprimée dans le document conciliaire Nostra Aetate : « L'Eglise regarde avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu Un, vivant et subsistant, créateur du ciel et de ta terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s'ils sont cachés, comme s'est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. Bien qu'ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent comme prophète; ils honorent sa mère virginale, Marie, et parfois même l'invoquent avec piété. De plus, ils attendent le jour du jugement où Dieu rétribuera tous les hommes ressuscités. Aussi ont-ils en estime la vie morale et rendent-ils un culte à Dieu, surtout par la prière, l'aumône et le jeûne (n. 3)

- L’option du pape en faveur du dialogue interreligieux et interculturel est tout aussi claire. Au cours de sa rencontre avec les représentants de quelques communautés musulmanes à Cologne, le 20 août 2005, il a affirmé que ce dialogue entre chrétiens et musulmans « ne peut pas se réduire à un choix passager », ajoutant : « Les leçons du passé doivent nous servir à éviter de répéter les mêmes erreurs. Nous voulons rechercher les voies de la réconciliation et apprendre à vivre en respectant chacun l'identité de l'autre ».

- Quant au jugement de l’empereur byzantin Manuel II Paléologue, qu’il cite dans le discours de Ratisbonne, le Saint-Père n’avait et n’a absolument pas l’intention de le faire sien. Il l’a simplement utilisé comme occasion pour proposer, dans un contexte universitaire et selon le résultat d’une lecture complète et attentive du texte, quelques réflexions sur le thème du rapport entre religion et violence en général, et pour conclure par un refus clair et radical de la motivation religieuse de la violence, d’où qu’elle vienne. Il est opportun de rappeler à cet égard ce que Benoît XVI lui-même a récemment affirmé dans le Message commémoratif du XXe anniversaire de la rencontre interreligieuse de prière pour la paix voulue par son bien-aimé prédécesseur Jean-Paul II à Assise en octobre 1986 : Les « manifestations de violence ne peuvent pas être attribuées à la religion en tant que telle, mais aux limites culturelles dans lesquelles elle est vécue et se développe dans le temps. ... En effet, des témoignages du lien intime qui existe entre le rapport avec Dieu et l'éthique de l'amour sont visibles dans toutes les grandes traditions religieuses ».

Le Saint-Père regrette par conséquent vivement que certains passages de son discours aient pu offenser la sensibilité des croyants musulmans et qu’ils aient été interprétés d’une manière qui ne correspondait absolument pas à ses intentions. D’autre part, face à la fervente religiosité des croyants musulmans, il a mis en garde la culture occidentale sécularisée, afin qu’elle évite « le mépris de Dieu et le cynisme qui considère la dérision du sacré comme un droit de la liberté ».

En réaffirmant son respect et son estime pour ceux qui professent la religion musulmane, il forme le voeu qu’on les aide à comprendre dans leur juste sens ses paroles, afin que, ce moment difficile rapidement surmonté, se renforce le témoignage au « Dieu Un, vivant et subsistant, créateur du ciel et de ta terre, qui a parlé aux hommes » et la collaboration pour « défendre et promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté » (Nostra Aetate, n. 3).
2:05:23 PM
CITE DU VATICAN, 15 SEP 2006 (VIS). Hier après-midi, le P.Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège, a fait la déclaration suivante:

"En référence aux réactions de divers responsables musulmans quant à certains passages du discours prononcé par le Saint-Père le 12 septembre à l'Université de Ratisbonne, et comme cela ressort d'une lecture attentive du texte, il convient de préciser que son souci consiste en un refus clair et radical de toute motivation religieuse de la violence".

"Il n'était donc pas dans les intentions du Pape de développer une étude approfondie sur le Jihad et la pensée musulmane s'y rapportant, et encore moins de porter offense à la sensibilité des musulmans".

"Tout au contraire, on note dans les discours du Saint-Père une mise en garde faite à la culture occidentale d'éviter 'le mépris de Dieu et le cynisme, qui considère le rejet du sacré comme un droit délibéré' (discours du 10 septembre). Il indique également la juste dimension du religieux, qui est la condition à tout dialogue constructif entre les cultures et les religions. Dans la conclusion de son discours de Ratisbonne, Benoît XVI a déclaré: 'Les cultures profondément religieuses voient dans cette exclusion du divin de l'universalité de la raison une attaque à ses plus profondes convictions. Toute raison qui reste sourde au divin et relègue la religion dans la sphère strictement privée, est incapable de participer au dialogue inter-culturel'".

"Il est donc clair que le Saint-Père a la volonté de respecter et de dialoguer avec les autres religions et toutes les cultures, avec l'Islam tout particulièrement".

1:57:13 PM
ce que dit la bouche c'est ce qui déborde du coeur
12:25:32 PM
Lectionnaire : - Mes bien-aimés, fuyez le culte des idoles. Je vous parle comme à des gens réfléchis ; jugez vous-mêmes de ce que je dis. La coupe d'action de grâce que nous bénissons, n'est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas communion au corps du Christ ? Puisqu'il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain. Voyez ce qui se passe chez les Israélites : ceux qui mangent les victimes offertes sur l'autel de Dieu sont en communion avec Dieu. Je ne prétends pas que la viande offerte aux idoles ait une valeur, ou que les idoles elles-mêmes aient une valeur. J'affirme au contraire que les sacrifices des païens sont offerts aux esprits mauvais, et non à Dieu, et je ne veux pas que vous soyez en communion avec les esprits mauvais. Vous ne pouvez pas en même temps boire à la coupe du Seigneur et à celle des esprits mauvais ; vous ne pouvez pas en même temps prendre part à la table du Seigneur et à celle des esprits mauvais. Voudrions-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous donc plus forts que lui ? - Je crois, et je parlerai, moi qui ai beaucoup souffert, moi qui ai dit dans mon trouble : « L'homme n'est que mensonge. » Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait ? J'élèverai la coupe du salut, j'invoquerai le nom du Seigneur. Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple ! Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, ton serviteur, le fils de ta servante, moi, dont tu brisas les chaînes ? Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce, j'invoquerai le nom du Seigneur. Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple, à l'entrée de la maison du Seigneur, au milieu de Jérusalem ! - Jamais un bon arbre ne donne de mauvais fruits ; jamais non plus un arbre mauvais ne donne de bons fruits. Chaque arbre se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L'homme bon tire le bien du trésor de son coeur qui est bon ; et l'homme mauvais tire le mal de son coeur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c'est ce qui déborde du coeur. Et pourquoi m'appelez-vous en disant : 'Seigneur ! Seigneur !' et ne faites-vous pas ce que je dis ? Tout homme qui vient à moi, qui écoute mes paroles et qui les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble. Il ressemble à un homme qui bâtit une maison. Il a creusé très profond, et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l'inondation, le torrent s'est précipité sur cette maison, mais il n'a pas pu l'ébranler parce qu'elle était bien bâtie. Mais celui qui a écouté sans mettre en pratique ressemble à l'homme qui a bâti sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s'est précipité sur elle, et aussitôt elle s'est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »
12:24:04 PM
La dernière journée du voyage de Benoît XVI en Bavière a été marquée par les réactions et les condamnations dans le monde musulman après l’intervention du pape mardi sur l’islam. L'organisation de la conférence islamique, notamment, a souhaité une clarification. Des réactions qui n’étonnent pas le père Lacunza, recteur de l'institut pontifical d'études arabes et islamiques. Radio Vatican - Le Pape s'est fait le porte-parole de millions et de millions de personnes dans le monde inclus les musulmans qui croient : que l'on ne peut prendre la voie de la violence au nom de Dieu.
12:13:35 PM