Mardi le 19 septembre 2006
on se souvient que dans ce cadre de la pénitence, Jean Paul II avait demandé pardon aux juifs pour les crimes et les pogroms commis par l'Eglise à l'égard du peuple élu de Dieu. C'est vrai que si le christianisme fait aujourd'hui repentance pour ces violences, toutes les religions n'ont pas fait ce même cheminement. Et c'est vrai que l'islam, et d'autres religions, devraient s'interroger à leur tour sur leur passé d'intolérance, d'extrémisme et de guerre. Je ne dis pas que l'islam est une religion violente, mais qu'il faut regarder son passé avec objectivité. Il faut remarquer que la figure du prophète Mahomet était aussi un chef de guerre (ce que Jésus n'a jamais été). Il faut se demander si dans les textes sacrés du Coran, il y a des germes d'intolérance. C'est une question très douloureuse. ... pour le dialogue avec l'islam, c'est vrai qu'il (Benoit XVI) veut marquer un tournant, il veut un dialogue en vérité avec les musulmans, il ne veut plus des grandes assemblées où l'on prie ensemble, où on lance des appels à la paix, incancatoires, inefficaces. Et il a pris des initiatives montrant qu'il souhaitait un peu plus de fermeté dans le dialogue avec les musulmans. Cela s'explique par le contexte mondial, qui a changé. La montée des extrémismes musulmans inquiète de plus en plus le monde chrétien. Je rappelle que dans les pays musulmans, les chrétiens sont de moins en moins nombreux et sont tentés de s'exiler. Je rappelle qu'en Turquie, après l'affaire des caricatures de Mahomet, trois prêtres ont été assassinés. Au Nigeria, on a brûlé des églises, comme au Pakistan. Les chrétiens sont dans une période de crainte par rapport à l'islam, et les autres aussi. La question est de savoir si on ne risque pas de confondre islamisme et islam. C'est le reproche qui est fait au pape, de faire l'amalgame. Reproche sans doute injuste. Je continue de penser que si le pape dénonce, comme il l'a fait tant de fois, l'islamisme – c'est à dire la perversion de l'islam –, il est en droit aussi de poser des questions aux musulmans dits modérés. Prennent-ils assez position pour dénoncer les tentations intégristes dans leurs propres rangs ? Que font-ils pour chasser la tentation islamiste ? Que font-ils pour moderniser leur religion ? Que font-ils face à des dispositions de la loi musulmane qui sont scandaleuses, comme la peine de mort pour l'apostasie, pour le blasphème, comme les lois sur la répudiation, sur l'héritage inégal entre l'homme et la femme ? Cela choque l'Occident. Que veulent ou peuvent faire les musulmans modérés ? Sans doute, les conditions politiques ne leur permettent pas de s'exprimer. Mais il est bon que le pape pose des questions à l'ensemble de l'islam sans qu'on puisse lui reprocher de faire un amalgame avec l'islamisme. 3:24:51 PM |
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la réaction du monde musulman est à la fois déplacée et en même temps très pertinente. Déplacée, parce qu’elle ne se situe précisément pas à la place que Benoît XVI veut assigner à la théologie en général et au dialogue interreligieux en général, et qui est au sein de la rationalité. Pertinente, car d’une certaine manière elle prouve par l’exemple la justesse des propos tenus à Ratisbonne : « La diffusion de la foi à travers la violence est une chose déraisonnable. »...Le lecteur simplement intelligent aura compris que le pape ne répète pas ces paroles comme pour les affirmer à nouveau pour son propre compte, mais seulement pour présenter les visions du monde qui s’opposent. Il aura aussi compris que le pape se démarque de l’islam décrit par ces spécialistes, sans préjuger qu’il s’agit de l’islam réel. 11:11:04 AM |
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This is not an invitation to the usual feel-good interfaith round-tables. It is a request for dialogue with one condition--that everyone at the table reject the irrationality of religiously motivated violence. The pope isn't condemning Islam; he is inviting it to join rather than reject the modern world. By their reaction to the pope's speech, some Muslim leaders showed again that Islam has a problem with modernity that is going to have to be solved by a debate within Islam. The day Muslims condemn Islamic terror with the same vehemence they condemn those who criticize Islam, an attempt at dialogue--and at improving relations between the Western and Islamic worlds--can begin. 10:15:59 AM |
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the root of evil was in the blind ideology of hatred by some Muslims, which was raping the faith. Muslim terrorists kill Muslims and think it is legitimate to plan the destruction of Israel. The West should stop considering itself the cause of everything. The problem is an internal Islamic problem since extremists have transformed the faith in God into an ideology which wants to impose a theocratic and totalitarian regime, he concluded. Today, Europe in particular and the West in general lack a clear strategy for coping with the Muslims who live in their midst. Premier Romano Prodi and UN Secretary-General Kofi Annan's notion that the Palestinian problem is at the center of the crisis in the Middle East does not explain why recent terrorist acts have been carried out in Turkey, Egypt, Algeria, Jordan, Saudi Arabia - all of them Muslim Arab countries. One would hope that at the very least, the controversial stand taken by the pope would help the Europeans defend their identity. At the same time, such a clear condemnation of Muslim violence, could perhaps even bring an end to violence in the Middle East. 10:09:31 AM |
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la langue, les us et coutumes, le degré d’instruction, le comportement, le patrimoine hérité au cours des années, l’art, l’architecture, la littérature… La grande vision de l’homme apportée par le Christ et proposée par l’Eglise ne peut mettre en crise les cultures qui s’ouvrent à l’Evangile. Toute l’histoire de l’Alliance enseigne que Dieu « parle aux hommes à travers les langues qu’ils peuvent comprendre. De la même façon l’Eglise, pour faire entendre et comprendre la bonne nouvelle du Christ, doit se faire entendre et comprendre, puis parler les langues des hommes pour leur faire comprendre (ndlr: comprendre ensemble) la langue de Dieu ». 9:22:41 AM |
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Lorsque le Christ prendra en main le monde économique – et cela viendra quand de plus en plus d’hommes et de femmes auront la sagesse de mettre leur humanité à la disposition du Christ – nous pourrons espérer voir régner la justice et assister enfin à un déplacement massif des biens, ce dont le monde a un besoin urgent », déclare Chiara Lubich, qui a évoqué cette « économie de communion » dans cette intervention à Budapest, le 16 semtpembre 9:15:52 AM |
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Derniers mots de sr Leonella : « Je pardonne, je pardonne, je pardonne »...« Pour l’amour de Dieu, n’en faisons par une question liée à l’Islam, ce n’est pas comme ça. Nous ne voudrions pas que l’on associe ce qui s’est passé à des choses qui ne sont pas exactes, il s’agit du geste d’extrémistes isolés. La population somalienne aime les sœurs. Le sacrifice de Leonella prouve précisément que l’on peut cohabiter. Pendant deux ans, elle a été l’enseignante de jeunes garçons et jeunes filles de Mogadiscio de confession musulmane, dans le respect réciproque de leurs convictions religieuses. Sœur Leonella continuera de vivre à travers ces jeunes », a déclaré à Misna Soeur Gabriella Bono, supérieure des Missionnaires de la Consolata, contactée dans la maison généralice de Nepi (Viterbe) en Italie. « Peu avant le départ des autres consoeurs pour Nairobi, on nous a dit – ajoute la supérieure générale des missionnaires de la Consolata – que la maison de Mogadiscio était pleine de personnes, de Somaliens en larmes qui étaient allés témoigner leur douleur et leur soutien ». 9:14:27 AM |
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