Dimanche le 25 mars 2007
Vivre la mort (3ème partie) Celui qui croit en moi vivra La mort est un sujet difficile et tabou pour beaucoup d’entre nous. Elle fait partie de notre condition d’être mortel. Pourtant, nous cherchons souvent à la cacher, alors qu’elle imprègne notre quotidien, qu’elle s’invite à notre table avec le Journal Télévisé. Une chose est sûre : personne n’y échappera ! Croyants ou incroyants sont tous confrontés au cours de leur existence à cette question de la fin de la vie et de leur propre mort. Cet épisode s’intéresse à la figure de Lazare dans l’Evangile de saint Jean. Ami de Jésus, Lazare meurt après une longue maladie. A la demande insistante de sa sœur, Jésus le ressuscite. L’histoire de Lazare évoque notre rapport à la mort. Même si nous croyons en Dieu, nous tombons malades et nous mourrons. Le Christ n’est pas un thérapeute capable d’effacer les épreuves de la vie. Mais pour celui qui croit en lui, la maladie n’est pas mortelle. Sa présence est constante tout au long du chemin de vie qui dépasse la mort. Deux témoins, qui ont vécu des “morts” et des “résurrections”, s’expriment : - Nicole Carré, psychanalyste. Elle a connu un glissement progressif vers la mort. Atteinte d’une leucémie, actuellement en rémission après une première rechute, sa vie depuis cette expérience de longue maladie a totalement changé. Elle connaît aujourd’hui une forme de résurrection. - Roger Auque, journaliste et ex otage au Liban. Il a découvert Dieu au cours de sa captivité en lisant la Bible. Ce cheminement spirituel l’a aidé à garder une force mentale pour résister à ses geôliers. Cette expérience l’a obligé à aller puiser des ressources dont il ne soupçonnait pas l’existence. Relevés de la mort, aujourd’hui ils vivent autrement leur quotidien : ils renaissent. Durée: 26 m
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A cause de lui, j'ai tout perdu
Hérode, ayant fait arrêter Jean, l'avait fait lier et mettre en prison, à cause d'Hérodias, la femme de Philippe, son frère ; car Jean lui disait : Il ne t'est pas permis de l'avoir.
« Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre. » Et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol. Quant à eux, sur cette réponse, ils s'en allaient l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme en face de lui. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-il donc ? Alors, personne ne t'a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »
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