Jeudi le 25 octobre 2007
« Je suis venu mettre le feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé ». Le Seigneur nous veut vigilants, attendant à tout moment la venue du Sauveur... Mais puisque le profit est mince et faible le mérite quand c'est la crainte du supplice qui empêche de s'égarer et puisque c'est l'amour qui a une valeur supérieure, le Seigneur lui-même...enflamme notre désir d'acquérir Dieu lorsqu'il dit : « Je suis venu mettre le feu sur la terre ». Non pas certes le feu qui détruit, mais celui qui produit la volonté bonne, celui qui rend meilleurs les vases d'or de la maison du Seigneur en consumant le foin et la paille (1Co 3,12s), en dévorant toute la gangue du monde, amassée par le goût du plaisir terrestre, oeuvre de la chair qui doit périr. C'est ce feu divin qui brûlait les os des prophètes, comme le déclare Jérémie : « C'est devenu comme un feu ardent qui brûle dans mes os » (Jr 20,9). Car il y a un feu du Seigneur, dont il est dit : « Un feu brûlera devant lui » (Ps 96,3). Le Seigneur lui-même est un feu, dit-il, « qui brûle sans consumer » (Ex 3,2). Le feu du Seigneur est lumière éternelle ; à ce feu s'allument les lampes des croyants : « Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées » (Lc 12,35). C'est parce que les jours de cette vie étant encore nuit, une lampe est nécessaire. C'est ce feu que, selon le témoignage des disciples d'Emmaüs, le Seigneur avait lui-même mis en eux : « N'avions-nous pas le coeur brûlant, sur la route, tandis qu'il nous dévoilait les Ecritures ? » (Lc 24,32) Ils nous apprennent avec évidence quelle est l'action de ce feu, qui éclaire le fond du coeur de l'homme. C'est pour cela que le Seigneur viendra dans le feu (Is 66,15), pour consumer les vices au moment de la résurrection, combler par sa présence les désirs du chacun, et projeter sa lumière sur les mérites et les mystères. Saint Ambroise (v.340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église Traité sur Saint Luc, 7, 131-132 (trad. SC 52 rev. Tournay) 4:57:54 PM |
|
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6,19-23.
J'emploie ici un langage humain, adapté à votre faiblesse. Auparavant, vous aviez mis tout votre corps au service de l'impureté et du désordre, qui ne mènent qu'au désordre ; de la même manière, mettez-les à présent au service de la justice, qui mène à la sainteté. Quand vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres par rapport aux exigences de la justice. Qu'avez-vous récolté alors, à commettre des actes que vous regrettez maintenant ? En effet, ces actes mènent à la mort. Mais maintenant que vous avez été libérés du péché et que vous êtes devenus les esclaves de Dieu, vous y récoltez la sainteté, et cela aboutit à la vie éternelle. Car le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur.
Psaume 1,1-6.
Heureux est l'homme qui n'entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d'un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt ; tout ce qu'il entreprend réussira, tel n'est pas le sort des méchants. Mais ils sont comme la paille balayée par le vent : au jugement, les méchants ne se lèveront pas, ni les pécheurs au rassemblement des justes. Le Seigneur connaît le chemin des justes, mais le chemin des méchants se perdra.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 12,49-53.
Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et comme il m'en coûte d'attendre qu'il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. » 4:55:49 PM |
|
la catéchèse est inséparable du témoignage de vie.... « Celui qui éduque à la foi ne peut pas risquer d'apparaître comme une sorte de clown, qui récite un rôle ‘par profession’ ». Il doit plutôt être « comme le disciple bien-aimé, qui a posé sa tête sur le cœur du Maître, et qui a appris là la façon de penser, de parler, d'agir ». « En définitive, le vrai disciple est celui qui annonce l'Evangile de la manière la plus crédible et la plus efficace », a poursuivi Benoît XVI. Le pape a conclu son enseignement en reprenant le thème de vie que proposait saint Ambroise : « Le Christ est tout pour nous ! » « Si tu es opprimé par l'iniquité, il est la justice ; si tu as besoin d'aide, il est la force ; si tu crains la mort, il est la vie ; si tu désires le ciel, il est le chemin ; si tu es dans les ténèbres, il est la lumière », disait-il. « Plaçons nous aussi notre espérance dans le Christ. Nous serons ainsi bienheureux et nous vivrons en paix », a conclu le pape. 2:51:50 PM |
|
Vers le Congrès Eucharistique 2008 à Québec ... avec Marie (Document audio Windows media - 51 min) Conférence donnée par le Père Claude Sigouin, s.m.m. le 30 septembre 2007
"L'Église contemple Marie au pied de la croix comme l'Icône douloureuse et glorieuse de son propre mystère de communion. Avec la Vierge Immaculée, qui devient alors la Mère féconde de toute l'humanité réconciliée, l'Église apprend à communier à l'amour rédempteur et nuptial de l'Agneau immolé, par pure grâce du Dieu-Amour." (Document théologique de base, p. 31) 1:04:10 PM |
|
|
|
|
|