Lundi le 31 décembre 2007
Le principe de laïcité Par : Télesphore Gagnon, p.s.s. Directeur du Département de philosophie de l'Institut de Formation Théologique de Montréal, Grand Séminaire de Montréal
Après avoir vécu trois siècles sous le principe de catholicité, il est difficile maintenant d’apprendre à vivre sous le principe de laïcité énoncé il y a deux mille ans : « rendez à césar ce qui est à césar, et à dieu ce qui est à dieu ». Mais encore faut-il comprendre ce principe, d’une manière générale, dans la société, dans l’état et chez les individus. En général, le principe de laïcité signifie distinction entre communauté politique et religions. Mais distinction ne veut pas dire ignorance! Laïcité ne veut pas dire laïcisme! Il serait réducteur de lire l’histoire en oubliant ce que le christianisme a apporté à la culture et aux institutions occidentales : la dignité de la personne humaine, la liberté, l’éducation, les œuvres de solidarité. Sans sous-estimer les autres traditions religieuses, il reste que l’Occident s’est affirmé en même temps qu’il était évangélisé.
Dans la société, tout le monde s’accorde à respecter le sentiment religieux des individus, mais il faudrait en dire autant du « fait religieux », celui de la dimension sociale des religions. La démarche religieuse de l’homme ne peut pas être considérée comme un simple sentiment personnel. La nature profonde de l’homme est d’être à la fois personnelle et sociale dans toutes ses dimensions, y compris dans sa dimension spirituelle. La religion ne peut pas être uniquement cantonnée dans la sphère du privé. Ce serait rejeter tout ce qu’elle a de collectif dans sa vie propre et dans les actions sociales et caritatives qu’elle mène au sein même de la société envers toutes les personnes, sans distinction de croyances philosophiques ou religieuses. Tout chrétien ou tout adepte d’une religion a le droit, dans la mesure où cela ne remet pas en cause la sécurité et la légitime autorité de l’État, d’être respecté dans ses convictions et dans ses pratiques, au nom de la liberté religieuse, qui est un des aspects fondamentaux de la liberté de conscience.
Une religion suscitera le dynamisme de la majorité de la population d’un pays si elle a été entretenue pendant plusieurs générations en tant qu’elle a imprégné pendant des siècles toute l’évolution du système social. On ne peut pas remplacer le christianisme par quelqu’autre religion qui commence à s’y enraciner. Notre société a vécu jusqu’à nos jours sur un terreau de chrétienté dont les idées et les préceptes sont toujours irremplaçables.
Du côté de l’État, le principe de laïcité implique la nécessité d’une juste séparation des pouvoirs. Il y a une différence entre une légitime et saine laïcité et un type de laïcisme idéologique ou de séparation hostile entre les institutions civiles et les confessions religieuses. Il ne s’agit pas d’un retour à des formes d’État confessionnel. La référence publique à la foi ne peut porter atteinte à la juste autonomie de l’État et des institutions civiles. Si historiquement des erreurs ont été commises, même chez les croyants, il faut bien le reconnaître, cela ne doit pas être porté au compte des « racines chrétiennes », mais de l’incohérence des chrétiens. Enfin, du côté de l’individu, la société doit pouvoir admettre que des personnes puissent faire état de leur appartenance religieuse dans le respect d’autrui et des lois du pays. Sinon on court le danger d’un repliement identitaire et sectaire ainsi que de la montée de l’intolérance, au risque d’entraver la convivialité et la concorde au sein de la société. Vécue dans le respect de la saine laïcité, la démarche religieuse est une source de dynamisme et de promotion de l’homme. La laïcité, bien comprise, loin d’être le lieu d’un affrontement, est véritablement l’espace pour un dialogue constructif, dans l’esprit des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. 9:59:09 PM |
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A Bethléem s’est manifestée au monde la Lumière qui illumine notre vie, la voie qui nous conduit à la plénitude de notre humanité nous a été révélée. Si l’on ne reconnaît pas que Dieu s’est fait homme, quel sens cela a-t-il de fêter Noël ? La célébration devient vide. En tant que chrétiens nous devons tout d’abord réaffirmer avec une conviction profonde et sincère la vérité du Noël du Christ, pour témoigner à tous de la conscience d’un don inouï, qui est une richesse non seulement pour nous, mais pour tous. C’est de là que naît le devoir de l’évangélisation qui est précisément la communication de cet eu-angelion, de cette « bonne nouvelle ». 2:53:45 PM |
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Une fois le virus inoculé dans les artères du corps social, ce fut bien toute l’écologie humaine, selon l’expression de Jean-Paul II, qui s’affaiblit et s’altéra, engendrant et fixant une « structure de péché » plus connue sous le nom de culture de mort. 2:51:30 PM |
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France - L'enjeu est un enjeu de santé publique. Je dis bonne année aux fumeurs, bonne santé et profitez de 2008 pour arrêter de fumer.
Fumer n'est pas un acte aux conséquences purement privées, c'est un acte qui a nécessairement des conséquences publiques. Consommer privément un produit sous forme gazeuse (de fumée) pose un problème sur les droits du public, car la nature de la fumée est de se répandre, or ce qui se répand affectera nécessairement la sphère publique dans un contexte communautaire. Y a-t-il vraiment des endroits quelconques ou l'on pourrait émettre de la fumée sans affecter la sphère publique dans un contexte communautaire ?... Le problème de la consommation tabagique est multiplié infiniment du fait que le tabac n'est ni un aliment nécessaire à la vie ni un médicament d'un bénéfice quelconque pour la santé, mais c'est en fait une drogue addictive et un poison pour la santé. Même l'usage privé sans fumée du cocktail des 4,000 produits chimiques composant le tabac est mortel ou morbide, ce serait, dans un contexte sans fumée, alors simplement un enjeu de santé privée, mais dans un contexte de gratuité de soins de la santé c'est contradictoire d'acquiescer payer communautairement pour une coutume morbide de consommer du tabac. Alors pourquoi des lois permettraient-elles encore à quiconque d'empoisonner ou de tuer autrui en admettant la légalité de fumer ? Ce ne peut être pour favoriser, l'enrichissement, devenu sans cause, des cigarettiers, ou l'effet droguant de la nicotine, qui si elle était bénéfique pourrait se consommer seule sous forme de pilules par exemple. Profitez de 2008 pour arrêter de fumer et pour envisager des lois qui protégeront la santé publique dans tous les logements et pourquoi pas maintenant sur la rue; le droit à la santé n'est-il pas le droit social préséant? L'investissement actuel littéralement parti en fumée et en soins de santé gaspillés par la coutume révolue du tabagisme innocent sera forcément réinjecté dans l'industrie de l'économie humaine, ailleurs, espérons-le dans l'édification plus conséquente d'une société ou les autres problèmes écologiques et de pollution seront priorisés aux agendas nationaux et international, pour le bénéfice de nos enfants et petits-enfants que nous aimons ou aimerons tant.
Les affections attribuables à la fumée secondaire 11:01:05 AM |
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