Enseignement confessionnel à l'école
Trois québécois sur quatre misent sur le libre choix
Les parents veulent choisir entre l'enseignement confessionnel ou moral.
Source: 24hmontreal.canoe.ca
Trois québécois sur quatre sont en faveur du libre choix entre l’enseignement religieux confessionnel et le cours d’éthique et de culture religieuse dans les écoles.
Un sondage Léger Marketing, réalisé entre le 13 et le 17 mai, révèle que 73 % des québécois estiment que le choix de l’enseignement religieux ou moral revient aux parents, et non au ministère de l’Éducation.
«Un tel résultat démontre une fois de plus que ce qui unit le Québec est l’ouverture d’esprit et le bon sens de la vaste majorité des québécois, estime Marie-Josée Croteau, présidente de la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ). Le consensus social est un appui au libre choix, contrairement à ce qu’affirme le premier ministre Jean Charest.»
«La décision d’imposer le cours d’éthique et de culture religieuse est loin de faire consensus, renchérit Richard Descaries, porte-parole de la CLÉ. Pas moins de 150 000 personnes, dont des enseignants et des membres de l’Église, appuient notre position.»
Une famille de Drummondville s’est même adressée au tribunal pour demander que leurs enfants soient exemptés du cours controversé. Ils estiment que cette imposition, décrétée par le gouvernement, contrevient aux Chartes canadienne et québécoise des Droits de la personne.
Un casse-tête pour les écoles
Préparée à la sauvette et imposé en septembre dernier à des enseignants peu préparés, et peu convaincus, «le cours devrait faire l’objet d’un moratoire», croit M. Descaries. En ce qui a trait à la possibilité d’offrir le choix dans chaque école, même celles à niveaux multiples, le porte-parole du CLÉ estime que «c’est au gouvernement de trouver la façon de faire, et non aux parents ou aux enseignants».
Un premier sondage sur le même sujet a été réalisé en octobre dernier. Deux québécois sur trois optaient alors pour le libre choix.
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"Nous avons maintenant un enseignement qui est le reflet de nos valeurs communes et qui s'ouvre sur l'inclusion et la tolérance. Alors, à mes yeux à moi, c'est le bon choix et j'ai la conviction que c'est également le reflet d'un consensus parmi la population", aurait affirmé le premier ministre Jean Charest.
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M. Georges Leroux, aurait cependant confirmé lui-même devant la cour du Palais de justice de Drummondville que c'est un comité de 15 personnes qui a été chargé de faire des recommandations au gouvernement au sujet du cours ECR. Seulement 15 personnes, auraient donc réorienté l'avenir culturel et religieux du Québec, sans consulter leurs mandants, qui sont les ultimes responsables et les seuls finalement autorisés à déterminer l'éducation de leurs enfants: les parents. Ensuite, les 125 deputes de l'Assemblée nationale auraient appuyé ce projet sans prendre le temps de le soumettre au vote? Un consensus ?... Non - il n'y a pas définitivement pas de consensus.
Un consensus est un accord général (tacite ou manifeste) parmi les membres d'un groupe, pouvant permettre de prendre une décision sans vote préalable. Bien que le consensus désigne un accord unanime (ou plutôt, l'absence d'opposition), l'usage récent en fait parfois l'opinion ou le sentiment d'une forte majorité. Le consensus comme méthodologie de prise de décision cherche à mettre l'accent sur la validité de l'opinion de chaque participant et se refuse à entériner un choix qui n'aurait pas au moins l'accord de tous....
Le consensus ici en ce qui concerne le cours ECR, est simplement entre un petit groupe de gens qui n'avaient pas d'autorité naturelle ou mandatée de décider considérant qu'ils n'ont pas la responsabilité première de l'éducation de l'ensemble enfants, cette responsabilité fondamentale ne peut appartenir toujours et partout qu'aux parents, et demeurera toujours bien sûr diverse en ce qui concerne la foi et les religions et la culture, en tout cas. Le gouvernement a l'entière autorité et responsabilité d'enseigner le domaine de sa compétence qui est peut-être limité à la législation civile, mais n'a aucune autorité d'enseigner les religions ou même les cultures religieuses, ou même les valeurs, qui relèvent des parents ou des églises ou des différentes religions, sauf en tant que mandataire des parents de qui toute autorité et responsabilité relève pour l'éducation de leurs propres enfants.
7:13:08 AM