Vendredi le 16 septembre 2011
Dans la prière, tirez le nom d'un saint Sainte Gertrude
(fêtée le 16 novembre)
« Je désire que
mes amis intimes me suivent en cette conduite, en
témoignant une plus grande affection à leurs
ennemis qu'à leurs bienfaiteurs, parce qu'ils en
retireront incomparablement plus de profit. »
(Jésus à la Sainte) Priez pour tes ennemis 7:09:17 AM |
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Lectionnaire Première lettre de saint Paul Apôtre à
Timothée 6,2c-12.
Et
s'ils ont des maîtres croyants, qu'ils ne les méprisent
pas, puisque ce sont des frères ; qu'ils les servent
plutôt, étant alors les bienfaiteurs de croyants
bien-aimés.
Si quelqu'un enseigne autre chose, et ne s'attache pas aux paroles
solides, celles de notre Seigneur Jésus Christ, et à
l'enseignement vraiment religieux,
un tel homme est plein de lui-même, il ne sait rien, c'est un
malade de la discussion et des querelles de mots. Il ne sort de tout
cela que rivalités, discordes, insultes, soupçons
malveillants,
disputes interminables de gens à l'esprit corrompu, qui,
coupés de la vérité, ne voient dans la religion
qu'une source de profit.
Certes, il y a un grand profit dans la religion si l'on se contente
de ce que l'on a.
De même que nous n'avons rien apporté dans ce monde,
nous ne pourrons rien emporter.
Si nous avons de quoi manger et nous habiller, sachons nous en
contenter.
Ceux qui veulent s'enrichir tombent dans le piège de la
tentation ; ils se laissent prendre par une foule de
désirs absurdes et dangereux, qui précipitent les gens
dans la ruine et la perdition.
Car la racine de tous les maux, c'est l'amour de l'argent. Pour s'y
être livrés, certains se sont égarés loin
de la foi et se sont infligé à eux-mêmes des
tourments sans nombre.
Mais toi, l'homme de Dieu, évite tout cela ; cherche
à être juste et religieux, vis dans la foi et l'amour,
la persévérance et la douceur.
Continue à bien te battre pour la foi, et tu obtiendras la
vie éternelle ; c'est à elle que tu as
été appelé, c'est pour elle que tu as
été capable d'une si belle affirmation de ta foi
devant de nombreux témoins.
Psaume 49(48),6-7.8-9.17-18.19-20.
Pourquoi
craindre aux jours de malheur
ces fourbes qui me talonnent pour m'encercler,
ceux qui s'appuient sur leur fortune
et se vantent de leurs grandes richesses ?
Nul ne peut racheter son frère
ni payer à Dieu sa rançon :
aussi cher qu'il puisse payer,
toute vie doit finir.
Ne crains pas l'homme qui s'enrichit,
qui accroît le luxe de sa maison :
aux enfers il n'emporte rien ;
sa gloire ne descend pas avec lui.
De son vivant, il s'est béni lui-même :
« On t'applaudit car tout va bien pour
toi ! »
Mais il rejoint la lignée de ses ancêtres
qui ne verront jamais plus la lumière.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 8,1-3.
Jésus
passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne
Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient,
ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits
mauvais et guéries de leurs maladies : Marie,
appelée Madeleine (qui avait été
libérée de sept démons),
Jeanne, femme de Kouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et
beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.
Commentaire du jour
Pape Benoît XVI
Audience générale du 14/02/07 (trad. ©
Libreria Editrice Vaticana)
« Les Douze l'accompagnaient ainsi que des femmes »
Dans le milieu de
l'Église primitive, la présence des femmes est bien
loin d'être secondaire... Nous devons à saint Paul
une ample documentation sur la dignité et sur le rôle
ecclésial de la femme. Son point de départ est le
principe fondamental selon lequel parmi les baptisés, non
seulement « il n'y a ni juif ni païen, il n'y a ni
esclave ni homme libre », mais également « il
n'y a ni homme ni femme ». La raison est que « tous
vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus » (Ga
3,28), c'est-à-dire que tous sont unis par la même
dignité fondamentale, même si c'est chacun avec des
fonctions spécifiques (1Co 12,27s). L'apôtre admet
comme quelque chose de normal que dans la communauté
chrétienne, la femme puisse « prophétiser
» (1Co 11,5), c'est-à-dire s'exprimer ouvertement
sous l'inspiration de l'Esprit, pourvu que ce soit pour
l'édification de la communauté et accompli avec
dignité...
Nous avons déjà
rencontré la figure de Prisca ou Priscille, épouse
d'Aquilas, qui dans deux cas, de manière surprenante, est
mentionnée avant son mari (Ac 18,18; Rm 16,3) ; l'une et
l'autre sont explicitement qualifiés par Paul comme ses
« collaborateurs » (Rm 16,3)... Il faut aussi prendre
en compte que la brève Lettre à Philémon est
en réalité également adressée par Paul
à une femme appelée Apphia (Phm 2)... Dans la
communauté de Colosse, elle devait occuper une place
importante ; en tout cas, elle est l'unique femme
mentionnée par Paul parmi les destinataires de ses lettres.
Ailleurs, il mentionne une certaine Phébée,
qualifiée de diákonos de l'Église de
Cencrées... (Rm 16,1-2). Bien que ce titre, à cette
époque, n'ait pas encore de valeur ministérielle
spécifique de type hiérarchique, il désigne
un exercice authentique de responsabilité de la part de
cette femme en faveur de cette communauté
chrétienne... Dans la même lettre, Paul rappelle
d'autres noms de femmes : une certaine Marie, puis
Tryphène, Tryphose et la « très chère
» Persis, et encore Julie (Rm 16,6.12a.12b.15)... Dans
l'Église de Philippes se distinguèrent deux femmes
appelées Évodie et Syntyché (Ph 4,2) :
l'appel que Paul leur adresse laisse entendre que ces deux femmes
assuraient une fonction importante au sein de cette
communauté. En somme, l'histoire du christianisme aurait
connu un développement bien différent s'il n'y avait
pas eu l'apport généreux de nombreuses femmes.
7:02:57 AM |
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L'action symbolique C'est un principe fondamental de la Légion
que dans tout travail, on doit apporter le meilleur de ce qu'on
peut donner. Qu'il soit simple ou difficile, ce travail doit
être fait dans l'esprit de Marie.
Voici une autre raison, qui est importante. Au
plan spirituel, il n'est pas question de déterminer
jusqu'où doit aller l'effort. Quand on s'occupe d'une
âme, à quel moment peut-on dire " assez" ?
Évidemment, cela s'applique aussi, avec une force
particulière aux tâches plus difficiles. Devant
celles-ci, nous nous surprenons à exagérer la
difficulté en brandissent le mot " impossible" . La plupart
des " impossibles" ne sont pas du tout impossibles. Peu de choses
sont impossibles à la diligence et au doigté. Mais
nous nous imaginons qu'elles sont impossibles et alors par notre
attitude nous les rendons telles.
Certes, il faut admettre que parfois nous devons
faire face à des tâches qui sont réellement
impossibles, c'est-à-dire au-delà de l'effort
humain. Évidemment, si nous sommes laissés à
nos propres moyens, nous nous abstiendrons de ce que nous
regarderions comme une action inutile dans ces cas
d'impossibilité imaginée ou réelle. Cela
pourrait signifier que nous laisserions intouchées les
trois quarts de ces tâches les plus importantes qui
attendent d'être accomplies -- ce qui réduirait
à un semblant de combat la vaste et aventureuse campagne
chrétienne. Ainsi la formule de la Légion
exige-t-elle l'effort en toutes les circonstances et à tout
prix -- l'effort comme principe premier. À la fois aux
plans naturel et surnaturel, la répudiation de
l'impossibilité est la clé du possible. Cette
attitude à elle seule peut résoudre les
problèmes. Elle peut aller plus loin, car c'est
prêter l'oreille au cri de l'Évangile qu'avec Dieu
rien n'est impossible. C'est la réponse croyante à
l'appel de Notre Seigneur lui-même pour une foi capable de
précipiter les montagnes dans la mer.
Il serait d'ailleurs purement utopique de faire
des projets de conquête spirituelle sans en même temps
affermir son esprit dans cette indomptable attitude.
Dans cet ordre d'idées, la
préoccupation première de la Légion est de
fortifier l'esprit de ses membres.
" Toute impossibilité est divisible en
trente-neuf pas, dont chacun est possible" -- déclare un
axiome légionnaire d'apparence paradoxale. Cependant cette
idée est suprêmement sensée. Elle forme la
base de la réalisation d'un projet. Elle résume la
philosophie du succès. Car si l'esprit est paralysé
par la contemplation de l'impossible apparent, le corps se
détendra par sympathie dans l'inactivité. Dans de
telles circonstances, chaque difficulté est purement une
impossibilité. Quand donc se présente une telle
tâche -- dit le sage axiome -- divisez-là; divisez et
conquérez. Vous ne pouvez atteindre d'un seul bond le
dernier étage d'une maison; mais vous pouvez vous y rendre
par l'escalier -- une marche à la fois. De même, en
dépit de votre difficulté, faites un pas. Inutile
pour l'instant de vous inquiéter du suivant; portez toute
votre attention sur le premier. Quand vous l'aurez fait, un second
s'offrira de lui-même immédiatement ou à
brève échéance. Faites-le et un autre se
présentera -- puis encore un autre. Après un certain
nombre de pas -- peut-être pas les trente-neuf pas de
l'axiome, qui ne fait que rappeler la pièce de ce nom -- on
s'aperçoit qu'on a franchi les portes de l'impossible et
qu'on a pénétré dans une terre pleine de
promesses.
Remarquez bien: l'accent est mis sur l'action.
Quel que soit le degré de la difficulté, il faut
faire un pas. Évidemment, le pas doit être aussi
efficace que possible. Cependant si le pas efficace n'est pas en
vue, il faut en faire un moins efficace. Et si ce dernier ne se
présente pas, alors il faut poser un geste
(c'est-à-dire non pas seulement une prière) mais un
geste qui bien qu'apparemment dénué de valeur
pratique, tend au moins vers l'objectif, ou établit quelque
rapport avec lui. Ce dernier geste de défi est ce que la
Légion appelle " l'action symbolique" . En y recourant, on
porte un coup mortel à l'impossibilité qui est un
pur produit de notre imagination. D'autre part, elle entre en
esprit de foi en un combat dramatique avec l'impossibilité
réelle
La suite peut bien être
l'écroulement des murs de Jéricho.
" La septième fois, les prêtres
sonnèrent de la trompe et Josué dit au peuple,
'Poussez le cri de guerre, car Yahvé vous a livré la
ville' . . . Quand il entendit le son de la trompe, le peuple
poussa un grand cri de guerre, et le rempart s'écroula sur
place. Aussitôt le peuple monta vers la ville, chacun devant
soi, et ils s'emparèrent de la ville." (Jos 6:16,20) 6:47:21 AM |
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Euthanasie à Bayonne « C’est une chose de suspendre l’acharnement thérapeutique – a rappelé le cardinal avec force – c’est encore une autre chose de donner aux malades des soins et des médicaments qui soulagent sa souffrance même si on sait que cela peut abréger sa vie, et c’est encore autre chose de dire ‘aujourd’hui, je lui donne la mort’ ». 6:41:59 AM |
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« Interculturalité » : un terme préféré à celui de « multiculturalité »
...Mgr Veglio évoque « un grand
problème » qui se pose : « dans
l’intention d’accueillir des personnes de différentes
cultures et/ou religions et d'établir un dialogue constructif
avec eux, l’Europe a étouffé les principes et les
valeurs qui ont marqué sa naissance et l’ont
modelée ».
« Ainsi le continent européen a passé
sous silence et, peut-être, a méconnu ses racines
chrétiennes », a-t-il déploré.
« Cela empêche un accueil adapté et une
réelle intégration des immigrés qui viennent
d’autres contextes culturels puisqu’il est impossible
d’établir un dialogue avec une terre qui semble
dépourvue de physionomie et d’histoire, sans principes
communs ni valeurs fondamentales ».
« A une identité fanée s’ajoute une
acceptation des migrants réalisée de manière
passive et justifiée par un désir irénique de
tolérance », a-t-il ajouté.
Pour le prélat, le deuxième instrument
indispensable est la formation. « Dans ce domaine, il
est plus que jamais nécessaire que les modèles
éducatifs se renouvellent pour être capables d’offrir
des réponses adaptées aux défis
actuels ».
« Il s’agit surtout – a-t-il expliqué –
d’enseigner à respecter et apprécier les
différentes cultures en découvrant les
éléments positifs qu’elles peuvent cacher ;
d'aider à changer les comportements de peur et
d’indifférence envers la diversité ; instruire
à l’accueil, à l’égalité, à la
liberté, à la tolérance, au pluralisme,
à la coopération, au respect, à la
co-responsabilité et à la non
discrimination ».
Une formation interculturelle qui doit impliquer ceux qui
appartiennent à la culture majoritaire comme les membres
des minorités.
« Je suis convaincu – a-t-il conclu – comme l’affirme
l’exhortation apostolique Ecclesia in Europa, qu’‘une
convivialité pacifique et un échange des richesses
intérieures réciproques rendront possible
l'édification d'une Europe qui sache être la maison
commune, où chacun puisse être accueilli, où
nul ne fasse l'objet de discrimination, où tous soient
traités et vivent de façon responsable comme membres
d'une seule grande famille’ ».
« Est-ce une utopie ?
Peut-être », a affirmé Mgr Veglio.
« Mais le chrétien doit y croire et s’engager
pour que l’utopie devienne réalité ». 6:39:09 AM |
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Le cardinal Koch évoque un œcuménisme des martyrs
Alors que les chrétiens vivent encore dans ce monde dans une
« communion encore imparfaite », les martyrs
se trouvent eux, « dans la gloire
céleste », dans une communion parfaite. C’est
pourquoi nous devons dès aujourd’hui « vivredans
l’espérance que le sang des martyrs de notre temps devienne
un jour semence de la pleine unité du Corps du
Christ »....
...En prenant la parole lors d’une table-ronde intitulée
« Unité des chrétiens, amour des
pauvres », le prélat a rappelé que la foi
chrétienne est aujourd’hui la plus
persécutée. Selon l’Internationale Gesellschaft
für Menschenrechte (Organisation internationale pour
les droits humains), 80 % de ceux qui sont
persécutés à cause de leur foi sont
chrétiens.
« Ce bilan déconcertant » est
« un grand défi pour l’œcuménisme
chrétien, appelé à manifester une
solidarité réelle », a affirmé le
cardinal. « Puisqu’aujourd’hui toutes les Eglises et
les communautés ecclésiales chrétiennes ont
leurs martyrs, nous devons parler d’un véritable
œcuménisme des martyrs qui recueille en soi une belle
promesse : malgré le drame des divisions entre les
Eglises, ces solides témoins de la foi ont montré
que Dieu lui-même maintient entre les baptisés la
communion de foi témoignée par le sacrifice
suprême de la vie à un niveau plus
profond ».
« Alors que nous, comme chrétiens et comme
Eglises, vivons sur cette terre dans une communion encore
imparfaite, les martyrs dans la gloire céleste se trouvent
dès maintenant dans une communion pleine et
parfaite », a-t-il expliqué.
Les martyrs, a-t-il affirmé en citant Jean-Paul II, sont
donc « la preuve la plus significative que chaque
élément de division peut être
transcendé et dépassé dans le don total de
soi à la cause de l’Evangile ».
L’œcuménisme des martyrs confirme ce que croyait
Tertullien, docteur de l’Eglise : « le sang des martyrs
est semence de chrétiens ».
« Aujourd’hui encore, comme chrétiens, nous
devons vivre dans l’espérance que le sang des martyrs de
notre temps devienne un jour semence de la pleine unité du
Corps du Christ », a-t-il affirmé.
« Mais cette espérance, nous devons la
témoigner de manière crédible dans l’aide
efficace rendue aux chrétiens persécutés dans
le monde, en dénonçant publiquement les situations
de martyre et en s’engageant en faveur du respect de la
liberté religieuse et de la dignité
humaine ».
« L’œcuménisme des martyrs ne constitue pas
seulement le noyau de la spiritualité œcuménique,
aujourd’hui si nécessaire, mais il est aussi le meilleur
exemple de ce que la promotion de l’unité des
chrétiens et l’amour privilégié pour les
pauvres sont absolument indissociables », a conclu le
cardinal Koch. 6:33:33 AM |
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« Dieu peut rendre l’homme à son humanité » : affirme Benoît XVI « Dans la catéchèse d’aujourd’hui, a
annoncé le pape, je voudrais aborder un psaume aux fortes
implications christologiques, qui revient continuellement dans les
récits de la passion de Jésus, avec sa double
dimension d’humiliation et de gloire, de mort et de
vie ».
« Il s’agit du psaume 22, selon la tradition juive, ou
21 selon la tradition gréco-latine, une prière
implorante et touchante, d’une densité humaine et d’une
richesse théologique qui en font l’un des Psaumes les plus
appréciés et les plus étudiés de tout
le Psautier. Il s’agit d’une longue composition poétique,
et nous nous arrêterons en particulier sur sa
première partie, centrée sur la lamentation, pour
approfondir certaines dimensions significatives de la
prière de supplication à Dieu », a
précisé Benoît XVI.
« Lorsque l’homme devient brutal et agresse son
frère, quelque chose d’animal s’empare de lui, il semble
perdre toute apparence humaine ; la violence a toujours en soi
quelque chose de bestial et seule l’intervention salvifique de
Dieu peut rendre l’homme à son
humanité », a affirmé le pape.
Il a souligné la dimension christologique en invitant
à la confiance « au-delà des
apparences »: « Ce Psaume nous a conduit sur
le Golgotha, au pied de la croix de Jésus, pour revivre sa
passion et partager la joie féconde de la
résurrection. Laissons-nous donc envahir par la
lumière du mystère pascal même dans
l’apparente absence de Dieu, même dans le silence de Dieu
et, comme les disciples d’Emmaüs, apprenons à
discerner la vraie réalité au-delà des
apparences, en reconnaissant le chemin de l’exaltation
précisément dans l’humiliation, et la pleine
manifestation de la vie dans la mort, dans la croix. »
« Ainsi, a conclu le pape, en plaçant toute
notre confiance et notre espérance en Dieu le Père,
lors de toute angoisse nous pourrons le prier nous aussi avec foi,
et notre cri d'appel à l’aide se transformera en chant de
louange. »
La Bible de Jérusalem
Psaumes, chapitre 22
Ps 22:1- |
Du maître de chant. Sur "la biche de
l'aurore." Psaume. De David. |
Ps 22:2- |
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu
abandonné? Loin de me sauver, les paroles que
je rugis! |
Ps 22:3- |
Mon Dieu, le jour j'appelle et tu ne
réponds pas, la nuit, point de silence pour
moi. |
Ps 22:4- |
Et toi, le Saint, qui habites les louanges
d'Israël! |
Ps 22:5- |
en toi nos pères avaient confiance,
confiance, et tu les délivrais, |
Ps 22:6- |
vers toi ils criaient, et ils échappaient,
en toi leur confiance, et ils n'avaient pas honte. |
Ps 22:7- |
Et moi, ver et non pas homme, risée des
gens, mépris du peuple, |
Ps 22:8- |
tous ceux qui me voient me bafouent, leur bouche
ricane, ils hochent la tête |
Ps 22:9- |
"Il s'est remis à Yahvé, qu'il le
délivre! qu'il le libère, puisqu'il
est son ami!" |
Ps 22:10- |
C'est toi qui m'as tiré du ventre, ma
confiance près des mamelles de ma
mère; |
Ps 22:11- |
sur toi je fus jeté au sortir des
entrailles; dès le ventre de ma mère,
mon Dieu c'est toi. |
Ps 22:12- |
Ne sois pas loin : proche est l'angoisse, point
de secours! |
Ps 22:13- |
Des taureaux nombreux me cernent, de fortes
bêtes de Bashân m'encerclent; |
Ps 22:14- |
contre moi bâille leur gueule, lions
lacérant et rugissant. |
Ps 22:15- |
Comme l'eau je m'écoule et tous mes os se
disloquent; mon cœur est pareil à la cire, il
fond au milieu de mes viscères; |
Ps 22:16- |
mon palais est sec comme un tesson, et ma langue
collée à ma mâchoire. Tu me
couches dans la poussière de la mort. |
Ps 22:17- |
Des chiens nombreux me cernent, une bande de
vauriens m'entoure; comme pour déchiqueter
mes mains et mes pieds. |
Ps 22:18- |
Je peux compter tous mes os, les gens me voient,
ils me regardent; |
Ps 22:19- |
ils partagent entre eux mes habits et tirent au
sort mon vêtement. |
Ps 22:20- |
Mais toi, Yahvé, ne sois pas loin, ô
ma force, vite à mon aide; |
Ps 22:21- |
délivre de l'épée mon
âme, de la patte du chien, mon unique; |
Ps 22:22- |
sauve-moi de la gueule du lion, de la corne du
taureau, ma pauvre âme. |
Ps 22:23- |
J'annoncerai ton nom à mes frères,
en pleine assemblée je te louerai |
Ps 22:24- |
"Vous qui craignez Yahvé, louez-le, toute
la race de Jacob, glorifiez-le, redoutez-le, toute
la race d'Israël." |
Ps 22:25- |
Car il n'a point méprisé, ni
dédaigné la pauvreté du pauvre,
ni caché de lui sa face, mais, invoqué
par lui, il écouta. |
Ps 22:26- |
De toi vient ma louange dans la grande
assemblée, j'accomplirai mes vœux devant ceux
qui le craignent. |
Ps 22:27- |
Les pauvres mangeront et seront rassasiés.
Ils loueront Yahvé, ceux qui le cherchent
"que vive votre cœur à jamais!" |
Ps 22:28- |
Tous les lointains de la terre se souviendront et
reviendront vers Yahvé; toutes les familles
des nations se prosterneront devant lui. |
Ps 22:29- |
A Yahvé la royauté, au maître
des nations! |
Ps 22:30- |
Oui, devant lui seul se prosterneront tous les
puissants de la terre, devant lui se courberont tous
ceux qui descendent à la poussière et
pour celui qui ne vit plus, |
Ps 22:31- |
sa lignée le servira, elle annoncera le
Seigneur aux âges |
Ps 22:32- |
à venir, elle racontera aux peuples
à naître sa justice il l'a faite! |
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6:29:35 AM |
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Fraternité Saint-Pie X : Un « document doctrinal » en vue de la réconciliation Le document doit permettre de répondre aux
préoccupations de la Fraternité sur
l’interprétation du concile Vatican II dans le sens
d’une « rupture » avec la tradition
catholique : « Compte tenu des préoccupations et
des instances présentées par la Fraternité
sacerdotale Saint-Pie X à propos du respect de
l’intégrité de la foi catholique face à
l’herméneutique de la rupture du Concile Vatican II
à l’égard de la Tradition – herméneutique
mentionnée par le Pape Benoît XVI dans son Discours
à la Curie romaine en date du 22 décembre 2005 –, la
Congrégation pour la Doctrine de la Foi prend pour base
fondamentale de la pleine réconciliation avec le
Siège apostolique l’acceptation du Préambule
doctrinal qui a été remis au cours de la rencontre
du 14 septembre 2011. »
« Ce préambule énonce certains des
principes doctrinaux et des critères
d’interprétation de la doctrine catholique
nécessaires pour garantir la fidélité au
Magistère de l’Église et au « sentire cum
Ecclesia », tout en laissant ouvertes à une
légitime discussion l’étude et l’explication
théologique d’expressions ou de formulations
particulières présentes dans les textes du Concile
Vatican II et du Magistère qui a suivi »,
précise le communiqué.
Le communiqué s’achève sur l’espérance d’une
réconciliation à venir : « Au cours
de la même réunion ont été
proposés quelques éléments en vue d’une
solution canonique pour la Fraternité sacerdotale Saint-Pie
X, qui suivrait la réconciliation éventuelle et
espérée. » 6:13:41 AM |
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Pour le pape, aucun charisme ne dispense de l’obéissance aux pasteurs Benoît XVI reçoit un groupe
d’évêques récemment nommés
ROME, Jeudi 15 septembre 2011 (ZENIT.org)
–Aucun charisme ne dispense de l’obéissance aux pasteurs,
rappelle Benoît XVI qui encourage en même temps les
évêques à « accueillir les
charismes ». Le pape encourage spécialement les
évêques du Moyen Orient.
Le pape a en effet reçu à Castel Gandolfo les
évêques, de rite latin ou oriental, récemment
nommés et actuellement en congrès à Rome,
accompagnés du préfet de la Congrégation des
évêques, les cardinauxMarc Ouellet et Leonardo
Sandri, préfet de la congrégation romaine pour les
Eglises orientales.
Benoît XVI a spécialement encouragé les
Eglises du Moyen Orient qui « sont dans la
souffrance ».
C’est à l’évêque, a expliqué
Benoît XVI, que revient la tâche de discerner
l’authenticité des charismes et de leur exercice :
« Il doit être clair qu’aucun charisme ne
dispense de la référence et de la soumission aux
pasteurs de l’Eglise ».
En même temps, le pape a invité les
évêques à accueillir « les
charismes que l’Esprit suscite pour l’édification de
l’Eglise », en mettant leur ordination « au
service du sacerdoce commun des fidèles, de leur croissance
spirituelle et de leur sainteté ».
Les baptisés participent au sacerdoce du Christ par leur
baptême, « pour cette raison, les
évêques ont la tâche de veiller et d’agir afin
que les baptisés puissent grandir dans la grâce et
selon les charismes que l’Esprit Saint suscite dans leurs coeurs
et dans les communautés ».
Le pape a mentionné la Journée mondiale de la
Jeunesse de Madrid comme un signe de « la
fécondité de la richesse des charismes dans
l’Eglise » et de « l’unité de
l’Eglise autour du pape » : c’est « une
vitalité qui fortifie l’œuvre de l’Evangélisation et
la présence de l’Eglise dans le monde ».
« Accueillez donc les charismes avec gratitude pour la
sanctification de l’Eglise et la vitalité de
l’apostolat », a insisté le pape.
Benoît XVI a aussi recommandé aux nouveaux
évêques d’être des hommes de prière :
une prière nourrie de la Parole de Dieu, de l’étude
personnelle, du recueillement et du repos nécessaire, pour
« conduire tous à l’unité de la foi et de
l’amour ».
« Par la sainteté de votre vie et par la
charité pastorale, vous serez un exemple et une aide pour
les prêtres, vos premiers et indispensables
collaborateurs » … « pour que dans la
communion, l’Eglise rende témoignage à Jésus
Christ, afin que le monde croie ».
Le pape a aussi affirmé que l’évêque
« n’est pas un homme seul », leur
recommandant de cultiver « la fraternité
épiscopale », l’amitié entre eux et avec
leurs prêtres, et d’agir « toujours en communion
avec le pape » et avec leurs
« confrères ». 5:51:37 AM |
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