Lundi le 22 décembre 2014
Chapelet de la Miséricorde Divine Le chapelet de la Divine Miséricorde est un chapelet
adressé à la miséricorde de Dieu
le Père.
Cette série de prières catholiques est généralement priée sur les
grains d'un chapelet catholique marial ordinaire. Le Je vous salue
Marie et le Notre Père des dizaines sont remplacés par des prières
spécifiques.
L'origine de cette dévotion est bien particulière ; le 13 septembre 1935,
Jésus-Christ aurait lui-même dicté ce chapelet à sœur Faustine Kowalska (1905-1938),
surnommée l'apôtre de la Miséricorde et canonisée
par Jean-Paul II en avril 2000. Le culte de la Miséricorde Divine
est cependant très ancien.
Les promesses associées à ce chapelet par Jésus-Christ à sainte Faustine sont les
suivantes :
- « Ma fille, incite les âmes à dire ce chapelet que je
t’ai donné. Il me plaît de leur accorder tout ce qu’elles me
demanderont en disant ce chapelet.» (Petit Journal1, 1541)
- « Les prêtres le donneront aux pécheurs comme une
ultime planche de salut; même le pécheur le plus endurci, s’il
récite ce chapelet une seule fois obtiendra la grâce de mon
infinie miséricorde.» (Petit Journal, 687)
- « Les âmes qui réciteront ce chapelet seront
enveloppées par Ma miséricorde pendant leur vie et surtout à
l'heure de la mort. » (Petit Journal 754).
De plus Jésus promet la grâce de la conversion à l'heure de la
mort et une mort paisible, aussi bien pour les personnes qui
prient ce chapelet que les personnes pour qui on le prie. Il est
très recommandé de prier ce chapelet auprès des agonisants.
«À l'heure de la mort je défends comme ma propre gloire chaque
âme qui récite ce chapelet elle-même, ou bien si d'autres le
récitent près de l'agonisant l'indulgence est la même.»
(Petit Journal 811)
Catechèse Miséricorde Divine
L’Heure de la Miséricorde
En 1937 dans les circonstances peu connues, Jésus
a confié à la Sœur Faustine la mission de vénérer particulièrement
l’heure de sa Mort, qu’il a appelé:
A trois heures implore ma
miséricorde, tout particulièrement, pour les pécheurs, et ne
fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma passion…
C’est là une heure de grande miséricorde pour le monde entier…
en cette heure, je ne saurais rien refuser à l’âme qui me
prie, par ma passion...
(Petit Journal, 1320)
A cette heure là, tu peux tout obtenir pour toi et pour
les autres; à cette heure, la grâce a été donnée au monde
entier — la miséricorde l’emporta sur la justice. (Petit
Journal , 1572)
Jésus désire que pendant cette heure on médite sa
douloureuse Passion, on rendre grâce à la Miséricorde Divine, et
on demande des grâces surtout pour les pécheurs. Jésus nous invite
à célébrer, tous les jours, le moment de sa mort sur la croix, à
15 heures (3 h de l’après-midi). Il a dit à la Sœur Faustine:
...chaque fois que tu entendras
l’horloge sonner trois heures, immerge-toi tout entière en ma
miséricorde en l’adorant et en la glorifiant; fais appel à sa
toute-puissance pour le monde entier et particulièrement pour
les pauvres pécheurs, car à ce moment elle est grande ouverte
à toutes les âmes. (Petit Journal,
1572)
Jésus désire que nous méditions en cette Heure sa
douloureuse Passion car en elle s’est manifesté l’Amour de Dieu
pour les hommes, dans toute sa plénitude. Jésus nous incite, par
ailleurs, à louer sa miséricorde et à l’implorer – par la
miséricorde de sa douloureuse Passion - pour nous, pour le monde
entier, et surtout pour les pauvres pécheurs. Jésus en proposant
la prière spéciale dans cette heure de sa passion a promis à la
Sœur Faustine la grâce de comprendre ce que s’est sa passion et sa
souffrance pour le salut des hommes.
Jésus a posé trois conditions que cette prière soit
efficace: la prière doit être adressée à Jésus, elle doit avoir
lieu à trois heures dans l’après-midi, et elle doit se référer aux
valeurs et aux mérites de la Passion du Seigneur. En plus,
l’esprit de la Dévotion à la Miséricorde Divine demande que la
prière soit confiante et qu’elle soit liée aux actes de charité.
Il y a aussi d’autres formes des prières proposées par Jésus
pour prier à cette heure particulière là: le chemin de croix,
petit adoration devant le Saint Sacrement, et un moment de
recueillement.
...essaie à cette heure-là de
faire le chemin de croix autant que tes occupations te le
permettent; mais si tu ne peux pas faire le chemin de croix,
entre au moins un moment à la chapelle et célébre mon coeur
qui est plein de miséricorde dans le Très Saint Sacrement; et
si tu ne peux entrer à la chapelle, plonge-toi dans la prière
là où tu te trouves, ne serait-ce que pour un tout petit
moment.. (Petit Journal, 1572)
Nous participons nous aussi surtout dans nos
épreuves, dans la souffrance, dans nos maladies, dans nos
trahisons, abandons etc. à cette heure de Miséricorde. C’est une
heure évangélique, celle oú le Seigneur a remis Son Esprit dans
les mains du Père Miséricordieux. A ce moment-là il a donné la
preuve extrême de son Amour pour nous; ce n’est pas pour lui qu’il
est mort, ce n’est pas pour lui qu’il est ressuscité, c’est pour
nous. Puissions nous donc à cette heure mémorable nous en remettre
totalement à Lui en nous abandonnant à cette Miséricorde qui nous
envahit, qui nous pénètre; immergerons-nous dans cet Océan de
Miséricorde qui a jailli de cet événement inouï, de cette mort
d’un Dieu qui s’est fait Homme, pour que nous les hommes, nous
soyons divinisés.
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Prière pour célébrer l’Heure de la Miséricorde
Ô Jésus, Tu T’es chargé Toi-même,
uniquement par amour pour nous, d’une si terrible passion. La
justice de Ton Père aurait été fléchie par Ton seul soupir, et Ton
anéantissement est uniquement l’œuvre de Ta miséricorde et de Ton
inconcevable amour… Au moment de Ton agonie sur la croix, à ce
moment même, Tu nous as donné la vie éternelle; en laissant ouvrir
Ton côté, Tu nous as ouvert l’inépuisable source de Ta
miséricorde; Tu nous as donné ce que Tu as de plus cher: le sang
et l’eau de Ton Cœur. Telle est la toute-puissance de Ta
miséricorde, d’elle provient toute grâce pour nous. (Petit
Journal, 1747) 2:51:28 PM |
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Pope Francis’ remedies to heal Curial pathologies
The Pope took on the role of spiritual father, educated at the school of St. Ignatius. He did not have any qualms about calling the pathologies, affecting his immediate surroundings, by their name. He did it with lucidity and ‘expertise’ of the object, frustrating once again the stereotype of the Latin-American alien who is not used to the ‘complexities’ of Rome and Europe, with which critics and neo-courtiers attempt to neutralise him. Pope Francis highlighted the root of the curial diseases, as well as providing an ample symptomatology and, above all, he suggested remedies. He started from the rediscovery of the nature of the Church as ‘Mystical Body’ of Christ, according to the consecrated form of Pius XII’s encyclicals ‘Mystici Corporis’.
The ‘Messiah complex’ is mostly responsible for these pathologies among ecclesiastics also in the Curia. This complex often takes over circles and ambitious ecclesiastics, used to putting the teaching about the necessity of grace on the backburner; a teaching already pronounced by Christ to his disciples. Pope Francis said that ‘it must be clear to us all that without Him we can do nothing’. Christmas, said Pope Francis to the officials of the Curia, is a favourable chance to rediscover this dynamic of grace told in the Gospel, because ‘it is also the festival of a light that is not welcomed by the “chosen people” but by the “poor and simple” who awaited the salvation of the Lord.’
The Pope claimed that temptation to self-sufficiency and feeling like ‘masters’ and creators of the presence of the Church in the world ‘are naturally a danger to every Christian and to every curia, community, congregation, parish and ecclesiastical movement and can strike both the individual and the community.’ Even in the Roman Curia, and in the ecclesiastical apparatus linked to it, this clerical presumption engenders pathologies, whose symptomatology Pope Francis listed in ample detail, reaching into the folds of daily life in the Vatican.
Pope Francis attacks 'diseases' of Vatican in Curia address 9:41:11 AM |
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Mgr Rey : Les 3 caractéristiques du prêtre du XXIème siècle
Qu’attend-on d’un prêtre aujourd’hui, dans un contexte marqué par la sécularisation ?
Monseigneur Rey : Trois caractéristiques me paraissent qualifier le prêtre du XXIe siècle. D’abord, l’intégrité. J’entends par ce mot combien le ministre ordonné doit assumer son identité sacerdotale, l’enraciner sur le plan spirituel par une vraie relation au Christ, dans une recherche constante de cohérence de vie, d’exemplarité évangélique, et de fidélité au Magistère.
Une deuxième attitude est à privilégier : la proximité. La tentation du prêtre est le cléricalisme, en se situant en surplomb de ceux qu’il est sensé servir. Cette proximité est à vivre à l’intérieur de l’Eglise en mettant en valeur la place des fidèles laïcs et en leur donnant la possibilité d’exercer une vraie coresponsabilité pastorale. Cette proximité s’applique également sur le plan de la mission. A l’exemple du Christ, on ne peut témoigner de la foi et rendre compte de notre espérance qu’en rejoignant les personnes là où elles se trouvent et là où elles en sont.
La troisième qualité du prêtre, placé aujourd’hui dans le contexte « de l’éclipse de Dieu » et de la marginalisation de l’Eglise, doit être le zèle missionnaire. Il s’agit d’aller au devant des gens, en posture de « sortie vers les périphéries existentielles » comme le rappelle le Pape François. 7:58:08 AM |
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