Vendredi le 6 février 2015
Prière de Dom Augustin Guillerand à Jésus-Christ Voici une Prière sur le Mystère de la Sainte Eucharistie « Voilà,
Jésus, le moment divin où Vous venez à nous ! »
de Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Moine chartreux à
La Valsainte (Suisse) puis Prieur à Vedana et enfin Moine à la
Grande Chartreuse.
La Prière de Dom Augustin Guillerand « Voilà,
Jésus, le moment divin où Vous venez à nous ! » :
« Voilà, Jésus, le moment divin où Vous venez à
nous ! Mais comment venez-vous ? Que se passe-t-il alors
sur l'autel ? J'ose à peine y penser. C'est si étrange et si
grand, cette transformation subite du pain et du vin en votre
Corps et votre Sang, cette présence réelle de votre infinie Beauté
sous les apparences banales de substances matérielles si communes
... et cette immolation mystérieuse qui, là sous mes yeux,
renouvelle sans fin, partout et pour tous, le grand drame du
Calvaire ! Ce mystère dépasse la raison, mais qu'il est doux
au cœur ! N'est-ce pas tout simple qu'un Amour tout-puissant
ne soit pas arrêté par ce qui limite nos faibles tendresses ?
Vous m'aimez ! Voilà toute l'explication de ces mystères.
Vous vous transformez pour prendre ma forme et vous rapprocher de
moi ; vous vous immolez parce que des fautes nous séparent et
que l'immolation les efface ; vous venez me rejoindre
jusqu'en l'abîme de toutes mes misères pour me faire remonter avec
vous jusqu'au sommet glorieux de votre Sainteté. Amen. »
Dom Augustin Guillerand (1877-1945) 7:14:34 PM |
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Déclaration du Président de la CECC sur la décision de la Cour suprême du Canada et l'aide médicale à mourir
De par leur foi, les catholiques sont appelés à aider toute personne
dans le besoin, surtout les pauvres, les souffrants et les mourants.
Réconforter les personnes mourantes et les accompagner dans l'amour
et la solidarité sont des expressions importantes de la miséricorde
chrétienne reconnues par l'Église depuis ses débuts.
Toutefois, aider une personne à se suicider n'est ni un acte de
justice ou de miséricorde, ni un soin palliatif. La décision prise
aujourd'hui par la Cour suprême du Canada ne change pas
l'enseignement catholique. « Ainsi une action ou une omission qui,
de soi ou dans l'intention, donne la mort afin de supprimer la
douleur, constitue un meurtre gravement contraire à la dignité de
la personne humaine et au respect du Dieu vivant, son Créateur. »
(Catéchisme de l'Église catholique, 2277)
Les évêques de notre pays invitent les Canadiens et les
Canadiennes, surtout les catholiques, à faire tout en leur pouvoir
pour apporter réconfort et appui à toutes les personnes qui sont
mourantes et à celles qui leur sont chères, pour qu'aucune d'entre
elles, pour des raisons de solitude, de vulnérabilité, de perte
d'autonomie ou par peur de souffrir ou de ressentir de la douleur,
sentent qu'elle n'a d'autre choix que d'avoir recours au suicide.
La Conférence des évêques catholiques du Canada continuera de promouvoir les soins palliatifs et les soins
à domicile, et d'encourager tous les fidèles à travailler à
améliorer le mieux-être des personnes âgées, handicapées, malades
et socialement isolées.
Mes frères évêques et moi exhortons les gouvernements et les
cours à interpréter la décision d'aujourd'hui au sens le plus
strict du terme, à résister aux pressions d'aller plus loin en
approuvant de prétendus actes d'« homicide par compassion » et
d'euthanasie. Nous faisons de nouveau appel aux gouvernements
provinciaux et territoriaux pour qu'ils assurent des soins
palliatifs de qualité dans toutes leurs juridictions. Nous
implorons également les agences gouvernementales et
professionnelles de mettre en place des politiques et des
directives qui respectent la liberté de conscience de tous les
travailleurs et administrateurs de la santé qui ne voudront pas et
qui ne pourront pas accepter le suicide comme une solution
médicale à la souffrance et à la douleur.
+ Paul-André Durocher
Archevêque de Gatineau
Président de la Conférence des évêques catholiques du
Canada
Le 6 février 2015 7:06:03 PM |
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